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Pierre Redon |
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À partir de 2003 le son dans le paysage est un axe central de sa pratique et il met en jeu le paysage qu'il définit comme une lisière ; un état de conscience d'une relation sensible à l'environnement. Son travail s'ouvre à des installations plastique, des travaux graphiques, au documentaire, à l'image, et la Marche, qu'il pratique quotidiennement, s'y intègre progressivement. En 2006, Pierre Redon écrit un projet en 3 volets sur les espaces montagnards ou les territoires se dévoilent par la Marche. Miage un film, co-réalisé avec Edmond Carrère sur les mutations sociales et la crise identitaire liée au développement de l'industrie du tourisme dans une vallée alpine, la première Marche Sonore au Markstein, et un projet en cours de développement sur l'imaginaire et l'écologie en Transcaucasie.
Actuellement ses recherches sont tournées vers l'écologie qu'il utilise comme processus créatif basé sur l'interaction. Il se fascine pour la façon dont l'homme vie dans son milieu, et dissocie l'écologie humaine effective - la relation concrète au milieu- de l'écologie culturelle - la capacité à conceptualiser la vie dans le milieu- pour mener ses investigations de terrain.
Pierre Redon est notamment créateur des Marches Sonores, un projet hybride, qui tisse la parole des habitants, le son, la cartographie ou le marcheur muni d'un baladeur sonore va vivre une nouvelle expérience des lieux. Cette forme artistique à été conçue et mise en place pour la première fois au Markstein dans les Vosges avec des partenaires soucieux d'expérimenter de nouveaux processus constructeurs d'esthétique et de questions environnementales. Les cartes accompagnant les Marches se distinguent par leur capacité à remettre en cause nos habitudes d'orientation, mais donne également par le travail visuel une représentation sensible et critique du territoire.
Responsable du studio multimédia, Les Soeurs Grées et de la résidence d'artiste La Pommerie
/ Appelboom, -www.lapommerie.org- lieu de production artistique et de recherche, Pierre Redon met en
oeuvre un programme avec des artistes invités autour des questions du territoire.
L'abbaye de Maubuisson, site d'art contemporain du Conseil général du Val d'Oise, et le musée de l'Éducation du Val-d'Oise, situés, tous deux, sur le territoire de Saint-Ouen-l'Aumône, à 35 km au nordouest de Paris, se sont associés dans un projet commun de Marche Sonore. Ce parcours dans la ville, conçu par Pierre Redon, artiste multimédia et environnemental, sera lancé à l'occasion des Journées du Patrimoine, les 19 et 20 septembre 2009.
Dans une approche à la fois documentaire et artistique, les Marches Sonores parlent de l'écologie humaine, ou du fonctionnement de l'espèce humaine par rapport à son environnement. Pierre Redon s'appuie sur des rencontres, ainsi que sur des recherches réalisées en partie au musée de l'Éducation du Val-d'Oise.
Friches industrielles, chemins de fer abandonnés, restes humains de l'abbaye, cette Marche croise les vestiges de l'activité humaine. Certains, recolonisés par la nature, nous renvoient au caractère éphémère de toute chose.
La cybernétique vient de l'Antiquité, l'art de gouverner accordait de lourdes responsabilités aux pilotes des navires pour le déroulement des guerres. Entre les creux des vagues, le fracas, les abordages, la présence-absence des vents, l'efficacité se dessinait comme le maître mot pour dominer et accéder à la victoire. Chez Weiner, dans les années soixante-dix, la cybernétique se définit comme la connaissance de l'ensemble des phénomènes pouvant advenir dans un système, guerrier, mécanique, biologique ou autre, combiné à la mise en oeuvre de la communication nécessaire à l'efficience d'une action. Le but dépourvu de toute métaphysique.
La cyberécologie souligne comment l'Homme, en se distinguant de la nature, établit une relation de distanciation et de pouvoir avec son environnement lui procurant ses conditions de vie primaires. La ville, et certainement plus encore la ville nouvelle construite d'en haut par les techniciens et le politique, se pose comme une machine sociale et technologique. Elle reflète les modes, les tendances de la gestion du territoire, une idée de la modernité portée par l'inconscient collectif et l'éducation où l'Homme va s'affranchir de l'esclavage de la nature par la technologie.
Marche Sonore est un projet hybride, entre création graphique, sonore et documentaire qui révèle un territoire à travers ses habitants, le son dans le paysage et l'écologie. Cette forme artistique a été conçue et mise en place pour la première fois par Pierre Redon en 2007 au Markstein dans les Vosges avec différents partenaires soucieux d'expérimenter de nouveaux processus constructeurs d'esthétique et de questions environnementales.
Située sur la rive gauche de l'Oise, en face de Pontoise, Saint-Ouen-l'Aumône fut à l'origine un faubourg agricole puis ouvrier. Aujourd'hui, elle fait partie de la communauté d'agglomération de Cergy- Pontoise. Elle abrite depuis le milieu des années 1980 l'une des plus importantes zones d'activités d'Europe. La ville est également traversée par le ru de Liesse, elle se trouve au coeur d'un noeud ferroviaire et possède plusieurs gares.
La Marche Sonore est construite par Pierre Redon comme une enquête où les rencontres, restituées sous forme d'entretien, mènent d'un point à un autre et d'une personne à une autre. Le parcours emprunte les méandres de la ville, en révèle les caractéristiques par la densité des relations affectives que les personnes rencontrées ont avec le territoire.
Ce travail d'investigation à été réalisé sur une période d'un an et densifié par les recherches menées au musée de l'Éducation du Val-d'Oise sur les relation à la nature dans l'enseignement depuis le début du siècle jusqu'au années 50. Des textes et des illustrations tirés d'ouvrages didactiques ont ainsi servi à la création artistique. La Marche Sonore s'offre au marcheur comme une oeuvre ouverte, une expérience sensible des lieux ou se tissent dans un itinéraire choisi, la marche, la voix, le son et la cartographie.
Les Marches Sonores se présentent comme un parcours que chaque participant vit à l'aide d'un baladeur MP3 et d'une carte.
Les promeneurs sont invités à emprunter des baladeurs MP3 auprès du point d'accueil de l'abbaye de Maubuisson. Ils achètent une carte (1 par groupe ou par famille) qui comporte l'itinéraire du parcours avec des repères visuels et repartent avec 1 CD comportant les enregistrements de la Marche. Cet objet est à la fois une création graphique et un support indispensable à la randonnée.
Sa durée est d'approximativement 3h avec 1h20 d'écoute des créations sonores et des entretiens.