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Philip Pearlstein |
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Galerie Daniel Templon, ParisExposition du 26 février – 9 avril 2011A 86 ans, Philip Pearlstein, maître du réalisme contemporain, présente à la Galerie Daniel Templon un ensemble d’une douzaine de toiles peintes ces trois dernières années. Né en 1924 à Pittsburgh en Pennsylvanie, Philip Pearlstein vit et travaille à New-York. Formé au Carnegie Institute of Technology de Pittsburgh où il a pour condisciple Andy Warhol, puis à la New York University Institute of Fine Arts, Philip Pearlstein a occupé tout au long de sa carrière des postes d’enseignants ou de critique d’art dans des institutions variées dont l’université de Yale, le Pratt Institute ou le Brooklyn College. Une rétrospective lui a été consacrée dès 1983 au Brooklyn Museum de New York. Il a récemment été exposé au Montclair Art Museum dans le New-Jersey, en 2009. Son œuvre est représentée dans plus de soixante collections publiques américaines – Museum of Modern Art (New York), Metropolitan Museum of Art (New York), The National Gallery of Art (Washington) mais aussi à la Tate Britain (Londres), à la Berlin Nationalgalerie, au Museum Ludwig (Cologne), au Musée d’art moderne et contemporain Berardo (Lisbonne). Philip Pearlstein poursuit depuis le début des années 1960 un travail figuratif singulier dédié à la peinture de nus monumentaux. Il représente alors, entre explosion de l’Expressionnisme Abstrait et éclosion du Pop Art, « une autre Amérique » (E. Lucie-Smith), une troisième voie artistique qu’il creuse encore aujourd’hui. Ses femmes et hommes nus, posant sur des meubles désuets ou des tapis à motifs, figés sous une lumière crue, composent de véritables natures mortes. Se distinguant de la tradition classique idéalisante et du photoréalisme de son ami et contemporain Chuck Close, le travail de Philip Pearlstein repose sur la perception, et inclut ainsi toutes les distorsions optiques portées par le regard du peintre.
A partir des années 80 l’artiste collectionneur introduit dans ses toiles des objets folkloriques et artisanaux. Marionnettes, kimono, girouettes, cage à oiseaux, maquette de bateau, recomposent dans l’atelier un véritable cabinet de curiosité. Mais les motivations de Philip Pearstein sont toujours purement visuelles : il refuse de donner un sens à ses scènes d’atelier ou de jouer avec les symboles dormants de son imagerie chargée. En 2010, le peintre continue à mettre au défi sa pratique dans des compositions virtuoses où modèles humains, motifs abstraits et objets énigmatiques entrent en relation. Ces arrangements structurels complexes le rapprochent du peintre Mondrian, qu’il admire particulièrement. Philip Pearlstein maîtrise également l’art du cadrage et du découpage. Paires de jambes ou torses vus en plongée ou contre - plongée manifestent son goût pour les fragments à l’antique et pour le regard cinématographique. Irréductibles à l’interprétation, ses œuvres savent pourtant « récompenser l’œil généreusement » (Robert Storr).
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