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Paul Duchein, capteur de rêves |
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Musée Ingres, MontaubanExposition du 26 mars – 5 juin 2011Au printemps 2011, c’est l’oeuvre de Paul Duchein, artiste, collectionneur et critique d’art, passionné de surréalisme et d’art brut qui sera montrée dans les salles d’exposition du Musée Ingres de Montauban. Une oeuvre racontée principalement par des boites de toutes sortes, conçues comme autant de petits théâtres où l’emportent la profusion des détails et le goût des histoires. On y voit se côtoyer de la façon la plus incongrue les éléments les plus divers, sans aucun lien apparent de nature ou de fonction, excepté celui que crée, pour notre plus grand plaisir, l’imaginaire de ce "Fabricateur". L’exposition "Paul Duchein, capteur de rêves", conçue comme une vaste rétrospective, présente un choix significatif parmi les quelques 1500 boites qui composent la création de Paul Duchein, en évoquant l’ensemble du parcours de l’artiste depuis ses tous premiers assemblages jusqu’à ses boîtes les plus récentes, donnant une place particulière aux oeuvres d’inspiration "ingresque". Au total, une centaine de boites complétées de quelques collages nous promèneront de "Closeries vénitiennes" en "Suites mexicaines" en séjournant dans des "Chambres mémorables" après être passé par d’improbables "Rituels de mémoire". Car Paul Duchein a le sens du verbe. Grand lecteur de poésie, son oeuvre s’articule autour de séries dont les noms lui ont été suggérés par la fréquentation assidue des écrits surréalistes.
Quelques photographies, articles et publications témoignent de ses amitiés artistiques aux
côtés de ses oeuvres, tout comme sont évoqués ses goûts personnels par la présence
d’objets d’art populaires chinés avec passion par cet amateur d’objets singuliers.
Avec cette exposition, le musée Ingres entend rendre un hommage appuyé à un artiste qui
bien que né à quelques kilomètres à peine de Montauban, y ayant travaillé durant de
nombreuses années et organisé de multiples expositions, a toujours été dans sa ville
d’une étonnante discrétion sur sa création, victime sans doute d’une trop grande modestie.
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