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Nuit blanche 2010

Paris

Le 2 octobre 2010


C’est au fil de conversations nombreuses avec des artistes et des acteurs du monde de l’art, au fil d’échanges – souvent passionnés – d’expériences et de souvenirs avec ceux qui ont vécu à divers titres les précédentes Nuits Blanches à Paris, que se sont peu à peu dessinés les principes qui guident la programmation de cette neuvième édition. Je tiens à remercier tous ceux qui ont accepté de participer à ce processus de réflexion et d’imagination, et, souvent, de collaborer à sa réalisation.

Le premier parti pris, c’est celui de la densité géographique. Nuit Blanche 2010 investit trois territoires, interconnectés grâce au métro – devenu lui même site de création – rassemblant chacun une dizaine de propositions artistiques proches les unes des autres : à l’Est, autour de Belleville, au Centre, autour des deux îles et des rives qui leur font face, à l’Ouest, entre Alma et Trocadéro. Cette densité veut favoriser la déambulation, la flânerie (Nuit Blanche se vit au rythme du pas). Elle permet aussi de s’affranchir de l’obligation du monumental et propose des oeuvres très diverses par le registre ou l’échelle, couvrant le vaste champ de la création plastique contemporaine, qui va de la sculpture au cinéma, en passant par le son, la lumière, la performance...

Le second principe, c’est celui d’une association très large de ceux qui font l’extraordinaire richesse culturelle de Paris : les institutions, bien entendu, musées, théâtres, écoles d’art et d’architecture, centres d’art de Paris et d’Île-de-France rassemblés au sein du réseau Tram, instituts culturels étrangers, mais aussi les fondations, galeries, associations… Avec Nuit Blanche, il ne s’agit pas d’essayer d’investir la ville avec un programme préconçu in abstracto, mais au contraire de mettre en oeuvre une articulation dynamique entre l’éphémère et le permanent, entre la longue durée de l’action artistique en profondeur et la poésie de l’instant. Comment ? En concevant certains projets en relation étroite avec la programmation à long terme des lieux où ils sont présentés, en réactivant des pièces majeures appartenant aux grandes collections publiques françaises, jamais ou rarement montrées depuis leur acquisition, en proposant des coproductions avec des institutions ou des événements internationaux, dont Nuit Blanche devient une étape, une annonce, un rebond...

Il n’y a pas, à proprement parler, de thématique pour Nuit Blanche. Ce qui guide d’abord le choix des projets, ce n’est pas la volonté d’illustrer ou de développer un discours, mais celle de créer, à chaque fois, entre un site et une oeuvre, un rapport particulier, qui vient en enrichir le sens, en renouveler la perception.

Pas de thème imposé donc, mais peut-être le promeneur percevra-t-il ici ou là, des échos entre tel et tel projet, des tonalités proches entre cette oeuvre et cette autre, un état d’esprit commun, une certaine idée de la nuit, aux frontières de l’intime et du public, de l’expérience et de la réminiscence, attentive à la singularité et à la fragilité des êtres. Le rêve d’une nuit où l’on pourrait, pour reprendre les mots de Georges Didi-Huberman "voir apparaître les lucioles dans l’espace surexposé, féroce, trop lumineux de notre histoire présente".

Martin Bethenod - Directeur artistique



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