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Miguel Angel Molina |
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Parmi ses expositions solos citons notamment : "Tableaux ratés" au Centre d’Art 10neuf de Montbéliard en 2005, "Bibliothèque de peinture" au Pavillon de Pantin et "La fenêtre" à Ivry sur Seine en 2004. Molina participe également à de nombreuses expositions collectives : "Par ce passage infranchi..." à la Friche de Belle de Mai de Marseille, "No walk, no work" à la Galerie des Tourelles de Nanterre et "À vendre" à la galerie Interface Appartement de Dijon en 2005, "À fleur de peau" à l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen en 2003 et "Des singuliers débordements..." à la Maison de la Culture d’Amiens en 2002.
La peinture de Miguel Angel Molina se confronte au lieu. Flaques de peinture s’étirant au sol, reliquats d’éclaboussures parsemant ou recouvrant photos et tableaux, poignées de porte ou rampes d’escaliers recouvertes d’épaisses couches colorées, ce n’est pas la peinture en tant que moyen technique, ni comme image, qui intéresse Miguel Angel Molina, mais "l’objet peinture" qu’il utilise comme un matériau intrinsèque.
D’une façon générale, le travail de Molina explore les phénomènes qui se produisent à la périphérie du tableau. Inspiré à ses débuts par les réflexions de Support - Surfaces et de BMPT, ses propositions sont moins dogmatiques et plus sensuelles. Miguel Angel Molina conçoit la peinture avant tout comme matière, c'est-à-dire en dehors de sa relation historique avec l’image et avec le tableau, tout en étant conscient que cette hypothèse n’est qu’une manoeuvre pour ouvrir de nouvelles perspectives. En ce sens, il ne travaille pas la peinture avec l’objectif de peindre, mais comme un objet, un phénomène, un élément qui met en évidence le caractère culturel et historique du langage pictural. Percevoir ainsi la peinture sur le sol, sur les rampes ou les poignées de porte implique une rupture du tabou du contact physique et une remise en cause de la notion de "chose mentale" habituellement attribuée à la peinture.
Molina nous invite souvent à marcher sur ses "Peintures en forme de flaques de peinture". Parfois nous sommes invités à caresser la peinture ou à éprouver le désir de la dévorer.
Miguel Angel Molina explore et exploite les
phénomènes qui se produisent aux marges du tableau. Ainsi, depuis des années il récupère les
petites gouttes de peinture qui tombent sur le sol de son atelier, avec lesquelles il crée les
oeuvres de la série "Peintures Entomologiques".