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Dialogues mouvementésRegards contemporains sur les travaux d’Etienne-Jules Marey : Alexandra Allard - Paolo Gioli - Cédric Klapisch |
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Musée des Beaux-arts de BeauneExposition du 17 décembre 2010 - 13 mars 2011L’exposition Dialogues mouvementés, Regards contemporains sur les travaux d’Etienne-Jules Marey : Alexandra Allard - Paolo Gioli - Cédric Klapisch, qui marque la réouverture du Musée des Beaux-Arts de Beaune, confronte les travaux d’Etienne-Jules Marey aux oeuvres d’artistes contemporains : les polaroids de Paolo Gioli, les tableaux protéiformes d’Alexandra Allard ou encore le court-métrage de Cédric Klapisch. Au-delà de l’apport purement scientifique cette présentation s’attache à mettre en avant la part artistique, indéniable, des travaux de Marey. Cette nouvelle présentation permet de faire redécouvrir aux visiteurs une partie du fonds Marey, en réserves depuis 2005. A celle-ci viennent s’ajouter une sélection importante du dépôt exceptionnel d’oeuvres de Paolo Gioli, effectué par son mécène Paolo Vampa en 2000, ainsi qu’une partie du don non moins exceptionnel, de 104 oeuvres, consenti par l’artiste Alexandra Allard à la Ville de Beaune en septembre dernier. La première partie de l’exposition, plus particulièrement pédagogique, s’attache à démontrer la filiation entre les oeuvres de Marey et celles d’Alexandra Allard et de Paolo Gioli. Tous deux ont développé un rapport au travail de Marey qui leur est propre : Alexandra Allard réinterprète alors que Paolo Gioli utilise ses images comme base même de son travail. Née à Paris en 1952, l’artiste Alexandra Allard, présente une série de travaux, inspirée à la fois de Marey et de E.J. Muybridge (1830 – 1904), photographe anglais, considéré également comme un pionnier en matière d’image animée. Dans son tableau « Marcel descendant l’escalier », elle rend malicieusement hommage à l’influence des chronophotographies de Marey sur le célèbre « Nu descendant un escalier » de Marcel Duchamp, peint en 1912. Sa technique, très spécifique, faite de collages réalisés à partir de papiers de soie monotypés puis rehaussés de peinture acrylique, est devenue sa marque de fabrique. Photographe internationalement reconnu, considéré comme l’un des plus importants cinéastes italiens d’avant-garde, Paolo Gioli, né en 1942 présente une série de polaroïds retravaillés revisitant l’oeuvre de Marey. Deux autres exemplaires de cette série, dite « Eakins/Marey », sont présentés au Centre Pompidou et à l’Art Institute de Chicago. Durant leur parcours, les visiteurs pourront ensuite prendre place dans une salle de cinéma, dans laquelle seront projetées alternativement des réalisations d’artistes se réclamant d’influence mareysienne. Ils pourront découvrir le film muet de Paolo Gioli « Piccolo film decomposto », les petits films réanimant les images de Marey réalisés par Jean-Dominique Lajoux ainsi que le court-métrage de Cédric Klapisch Ce qui me meut (1989), oeuvre de jeunesse qui témoigne déjà de l’invention scénaristique dont fera preuve Cédric Klapisch par la suite notamment dans « Le Péril Jeune » et « L’Auberge espagnole ». Enfin, le visiteur pourra avoir accès, grâce au partenariat entre les Musées de Beaune et le laboratoire de recherches SLIDERS_lab, dépendant de l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême, à une base de données recensant toutes les oeuvres de Marey appartenant aux collections du Musée éponyme de Beaune.
Pour clore l’exposition, les visiteurs qui le souhaitent pourront se faire chronophotographier en temps
réel, grâce à un « chronophotomaton ». Une immersion exceptionnelle dans l’univers de Marey.
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