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Lucio Fanti |
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Musée Estrine, Saint-Rémy-de-ProvenceExposition du 9 avril - 19 juin 2011"[...] Dans le travail de Fanti, la peinture existe comme support de la poésie : elle ignore l’épaisseur, l’allusion, le "suivez mon regard", le bavardage, elle échappe aux commentaires qui peuvent tuer, notamment d’ennui. [...] " Bernard Chapuis Le Musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence organise la première rétrospective de l’oeuvre de Lucio Fanti. Intitulée "Peinture et Théâtre", elle sera présentée en deux lieux, à l’Hôtel Estrine, pour les peintures et à la Bibliothèque municipale Joseph Roumanille, pour le théâtre. Né à Bologne en 1945, Lucio Fanti s’installe à Paris en 1965. Il est rattaché à la "Jeune Peinture" puis au groupe de la "Figuration narrative" réuni par le critique Gérald Gassiot-Talabot. Marqué depuis l’enfance par la Russie soviétique, Lucio Fanti commence par peindre ironiquement les images iconiques du régime pour en dénoncer l’hypocrisie. Débute, ensuite, une oeuvre plus intime avec des tableaux dédiés à la figure tragique de Maïakovski, double poétique dont le destin imprègne durablement son travail. La nature, toujours présente dans ses tableaux, prend de plus en plus d'importance et finit par en devenir le sujet même dans la série des Vignes et aujourd’hui dans celle des Raisins. Parallèlement à sa carrière de peintre, Lucio Fanti réalise de nombreux décors pour le théâtre et l’opéra en travaillant avec les plus grands metteurs en scène européens, Bondy, Grüber, Hemleb, Jourdheuil, Mussbach, Olmi, Sobel, Vincent et Stein avec lequel il obtient en 1986 le Laurence Olivier Award du meilleur décor de l’année en Grande-Bretagne.
"Peut-on être à la fois ironiste et poète ? Dedans et dehors ? Lyrique et satirique ? Peut-on à la
fois épouser intimement le passé d’une illusion et le tourner subtilement en dérision ? Si on a
beaucoup de talent, oui. Car c’est un art très difficile, tant, dans nos habitudes, l’empathie à la
distance s’opposent. C’était l’art de Milan Kundera dans ses premiers romans. C’est celui de
Lucio Fanti dans ses tableaux « soviétiques ». [...]" Régis Debray
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