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Musée départemental Matisse, Le Cateau-CambrésisMadame Brassaï lègue au musée départemental Matisse 5 oeuvres de Brassaï : quatre photographies originales d’Henri Matisse par Brassaï ainsi qu’un exemplaire du livre d’art "Transmutations". Dès les années 1930, Brassaï collabore avec Tériade qui publie pour la première fois ses photographies dans les revues Minotaure puis Verve. Alice Tériade donna ces photographies au musée. Les quatre photographies d’Henri Matisse et le recueil "Transmutations" trouvent donc naturellement leur place dans la collection du musée. Les quatre portraits de Matisse font partie des célèbres photographies que Brassaï réalisa d’artistes et d’écrivains au nombre desquels Picasso, Miró, Maillol ou encore Henry Miller.
Henri Matisse pose en train de modeler une sculpture posée sur un tabouret, représentant une Vénus à la coquille, pour laquelle on connaît deux bronzes faits à Nice en 1930 et 1932. On retrouve dans cette photographie des éléments caractéristiques de l’environnement matissien dont une cage à oiseau, un chapiteau antique, une sculpture africaine. Cette photographie fait partie d’un reportage publié en partie en 1937 dans le premier numéro de la revue Verve pour lequel le musée ne possède aucune archive.
Henri Matisse, en blouse de travail dans son atelier à Paris, dessine sur son bloc à dessin le modèle qui prend la pose devant lui, identifié comme étant Wilma Javor. Le musée Matisse possède dans ses collections une autre photographie de Brassaï représentant la même scène.
Henri Matisse, son carnet à la main, dessine à la plume sur le motif comme à son habitude, ici une branche de feuille installée dans un vase posé sur une chaise le temps de l’étude.
Matisse dessine sur le motif à sa table de travail, une branche d’arbuste qu’il tient à la main. Dans le fond de la pièce apparaît une soierie brodée de motifs floraux décoratifs dont on connaît l’importance dans le travail de l’artiste. Sur la table, des lettres en papiers découpés formeront le titre des revues ou de livres.
Le recueil "Transmutations" rassemble 12 planches réalisées par Brassaï dans les années 1930 qui s’inspire d’une technique
initiée par Picasso. Elle consiste à dessiner sur la gélatine d’un cliché verre. Brassaï part d’un négatif préexistant, le plus
souvent figurant un nu, qu’il grave et rehausse à la gouache, à l’encre ou encore au lavis. Après une succession d’états, il
obtient des nus stylisés se rapprochant de sculptures ou de masques primitifs, dont les traits évoquent des graffitis ou des
tatouages. Ces recherches ont lieu à l’époque où la photographie surréaliste se développe à travers les expériences de Dora
Maar, d’Hans Bellmer ou de Man Ray. Cependant ces oeuvres de Brassaï ne seront montrées qu’en 1967 lors d’une
exposition à la Galerie Les Contards à Lacoste qui donne lieu à la publication de cet ouvrage.
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