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Kendell Geers |
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Biographie Kendell Geers"En tant qu’artiste, j’essaye d’engager avec la vie un combat dans lequel les expériences vitales sont conduites à l’extrême." Kendell Geers Kendell Geers, de son vrai nom Jacobus Hermanus Pieter Geers, modifie lui-même certains éléments de sa vie, ce qui rend complexe la tentative d'établir sa biographie exacte.
A l’âge de 16 ans, il remplace son nom de naissance pour prendre celui de Kendell Geers, masquant ainsi son identité d’afrikaaner originaire de Hollande. Cette première modification est suivie d’un certain nombre d’autres dans l'optique de redéfinir son identité et de placer ainsi sa propre vie sous le signe de la rébellion.
Dans la même perspective, avec "T.W. (curriculum vitae)", l'artiste réécrit son CV à partir d’une sélection de faits historiques. En enchevêtrant son histoire à celle du monde, Kendell Geers souligne l’importance du contexte social, culturel et politique, dans sa vie d’artiste.
Kendell Geers interroge les pulsions destructrices de l’homme dans un monde où les notions de bien et de mal sont, selon lui, dépassées. Kendell Geers affirme que l’art peut avoir des conséquences sur la société.
"L’artiste devrait réagir par rapport à ce qui se passe dans la société mais il ne devrait jamais avoir de responsabilité sociale. Créer, c’est aussi réagir." Kendell Geers
Expositions Kendell Geers (sélection)Pour cette nouvelle exposition, l’artiste a choisi le poème The Waste Land (1922) de T.S Eliot comme source d’inspiration. Un poème sombre, à mi-chemin entre satire et prophétie à résonance lugubre; un poème dont la forme même déroute par ses changements de registres, de sujets, de lieux et d’époques, repoussant les frontières de l’expression traditionnelle pour créer un univers à part, invitant à s’interroger sur les sources et les références de la société moderne, qui n’est autre que terrain vague, Waste Land. Kendell Geers peut sans doute s’approprier les vers du poète qui provoque abruptement son lecteur : « You know nothing? Do you see nothing? Do you remember Nothing? ». Son oeuvre est en effet aussi déroutante et provocante que les mots de T.S Eliot. Il explore un monde dont les fondations, croyances et idéologies se désagrégent. En tant qu’artiste, il essaie d’engager avec la vie, un combat dans lequel les expériences vitales sont conduites à l’extrême. La violence de son oeuvre n’est toutefois pas destinée à soumettre le spectateur à ses vues. Au contraire, il le laisse libre d’accepter ou de refuser l’expérience qu’il propose. "J’essaie de créer des endroits dans lesquels les spectateurs doivent accepter la responsabilité de leur présence dans l’oeuvre artistique. Evidemment, ils sont toujours libres de s’en aller ou de continuer leur chemin mais s’ils décident de prendre part à mon travail, ils deviennent spectateurs actifs… Le danger est quelque chose de présent dans toutes mes oeuvres."
Vidéo Kendell Geers |
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