Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
José Manuel Ballester |
|||
Galerie Pascal Vanhoecke, ParisExposition du 14 octobre 2010 au 15 janvier 2011José Manuel Ballester - courtesy Galerie Pascal Vanhoecke, Paris La Galerie Pascal Vanhoecke de Paris présente une exposition consacrée à José Manuel Ballester. Artiste madrilène né en 1960, José Manuel Ballester est connu pour son utilisation originale de la photographie d’espaces architecturaux vidés de toute présence humaine, ainsi ramenés à une pure contemplation esthétique des lignes, des lumières, des angles, des pleins et des vides. L’architecture déshumanisée, soit par dépeuplement des espaces, soit, comme dans ses photographies de Chine, par une mise en évidence de la démesure des constructions, donne naissance à des paysages irréels, inquiétants, d’une force visuelle surprenante, proche de l’abstraction. C’est cette même démarche de relecture et de réappropriation d’un espace commun et connu, ici des toiles historiques marquantes de l’histoire de l’art occidental, qui pousse José Manuel Ballester à effacer les personnages des toiles de maîtres comme celles du Prado. Passionné par la restauration de tableaux italiens et flamands des XVIe et XVIIe siècles, José Manuel Ballester propose ici une revisite de grands classiques tels que Le Jardin des Délices de Jérôme Bosch, L’Annonciation de Fra Angelico, Paysage d’hiver de Bruegel, La Vierge au Rocher de Léonard de Vinci ou L’art de la peinture de Vermeer.
Vider la toile de ses personnages, et donc de son action et de son récit, plonge le spectateur dans un silence contemplatif : l’arrière-plan devient le sujet principal, des détails inaperçus prennent une nouvelle importance dans l’économie du tableau, la composition en est transformée, transfigurée par le regard du peintre et du spectateur contemporains. Par la suppression des figures, José Manuel Ballester fait dialoguer passé et présent et souligne l’intérêt des peintres de l’époque pour le paysage, alors que le genre n’était pas encore reconnu. Il pose ainsi la question du rôle des commanditaires dans les préoccupations picturales des artistes.
|
|||