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Jon Pylypchuk |
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Musée d’art contemporain de MontréalExposition du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011Né à Winnipeg en 1972, Jon Pylypchuk étudie à la School of Art de l’Université du Manitoba où il cofonde en 1996 la Royal Art Lodge, un collectif d’artistes, avec Michael Dumontier, Marcel Dzama, Neil Farber, Drue Langlois et Adrian Williams. Deux ans plus tard, il s’établit à Los Angeles où il vit et travaille toujours. En moins de cinq ans, l’artiste retient l’attention internationale et expose notamment à New York, Düsseldorf, Münster, Londres, Los Angeles, Paris, San Francisco, Tokyo, Cleveland. Ses œuvres font partie des collections publiques de prestigieuses institutions comme le Los Angeles County Museum of Art; le Museum of Contemporary Art, Los Angeles; le Museum of Modern Art, New York; et le Whitney Museum, New York. Insidieusement. C’est ainsi que les œuvres de l’artiste canadien Jon Pylypchuk s’infiltrent en nous, leur apparence bénigne masquant à première vue la gravité du sujet. Le malaise provient du fait qu’il utilise des éléments propres à l’enfance (personnages, marionnettes, poupées) pour aborder des sujets aussi complexes que la pauvreté ou la violence. Le Musée d’art contemporain présente l’exposition Jon Pylypchuk du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011, un bilan de la production récente, de 2006 à 2009, de cet artiste multidisciplinaire qui convoque aussi bien la peinture, la sculpture et l’installation que la vidéo. Oeuvrant à partir de matériaux pauvres, trouvés ou achetés (fausse fourrure, bois, tissu, tôle, cannettes de bière, ampoules électriques, mousse de polyuréthane, etc.), Jon Pylypchuk réactualise les pratiques du collage et du bricolage dérivées de l’art brut.
L’exposition Jon Pylypchuk regroupe sept œuvres majeures de l’artiste. On y verra notamment The War, 2009, une installation magistrale mettant en scène une série de masques jouant, à divers degrés, du bestiaire et de sa résonance anthropomorphique, et sondant les rapports entre l’humain, le monde animal et la technique. Outre The War, nous verrons une vidéo de ses tout premiers débuts shut your cockface up, 1998; l’importante installation press a weight through life and I will watch this crush you, 2006, créée à l’origine pour l’ouverture du Museum of Contemporary Art Detroit; untitled (elephant fight), en bronze, et untitled (birds), en émail sur argile crue toutes deux de 2008 comme la photographie Of Those Who Will Survive. A nice evening based on an idea by Sibylle Berg and Raphael Gygax, 2008, tirée d’une pièce de théâtre dont les décors et accessoires sont de Pylypchuk, et at least i thought i would be holding you while the world collapsed/only your world is collapsing dear come in, 2009.
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