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Ian Paterson |
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Historien de l’art de formation, Ian Paterson enseigne le dessin à la Parsons Paris School of art and Design et se fait connaître dans le milieu de la photographie française avec l’exposition de 1989 du Musée Carnavalet "Le Jardin du Luxembourg", reprise par le Centre canadien d’architecture à Montréal en 1991. Le Centre Georges Pompidou lui consacre une exposition personnelle en 1994.
Parmi les nombreuses expositions collectives auxquelles Ian Paterson participe, signalons celle du Centre photographique d’Ile de France (Pontault- Combault) : "Le sténopé" (1990), du Mole Antonelliana de Turin : "Il Secondo Paradiso" (1992), du Musée canadien de la photographie contemporaine : "Carnets de voyages" (1994) et du Musée Malraux du Havre : "Les nuages là-bas, les merveilleux nuages" (2009-2010).
On retrouve ses oeuvres dans les grandes collections publiques tant canadiennes que françaises dont celle du Centre Georges Pompidou,
de la Bibliothèque Nationale de France, du Fonds national d’art contemporain.
Plusieurs séries seront présentées au cours de cette exposition (4 décembre 2010 - 24 janvier 2011), qui est la première que la Galerie consacre au photographe Ian Paterson, mais toutes ces séries ont des points communs. Ian Paterson n’a jamais appris la photographie et ses techniques. Peintre dessinateur de formation, il s’est tourné, pour faire de la photographie, vers des outils très simples, comme des appareils photographiques pour enfants, voire primitifs, comme le sténopé ou le photogramme. Puis il a tout de suite complété ses prises de vue par des interventions, des bricolages qui varient et se renouvellent d’une série à l’autre mais qui font que ses images sont toujours le résultat d’un double travail. Par contre il a aussi régulièrement privilégié le petit format, d’où le titre de cette exposition, qui lui permet ainsi de mettre la Tour Eiffel dans sa poche ou le Pont Neuf dans sa main.
"Presque toutes mes oeuvres photographiques ont été créées dans un simple moyen primitif . J’ai été formé en tant que peintre et historien de l’art. La photographie ne faisait pas partie de mon éducation et j’ai appris par l’expérience. J’ai longtemps travaillé au sténopé… J’ai été intrigué par le long temps d’exposition, le « faire » de l’image plutôt que le « prélèvement » d’une image et j’aimé la douceur, le sentiment romantique qui a donné lieu. Soit la méthode m’a appris à voir, soit elle m’a révélé ce que j’ai déjà vu.
Plus récemment j’ai fait beaucoup de « photogrammes »… encore une fois, j’aime la simplicité, de franchise et de la « vérité » de ces formes plus primitives de la photographie. Rien ne peut être plus direct que le contact entre l’objet et le papier photographique. Il est la véritable trace de quelque chose de tangible.
Le pissenlit, de la série Pour Madeleine, représente pour moi beaucoup de choses, mais peut-être surtout comme une sorte de métaphore pour la vie-mort-vie. Il a aussi quelque chose à voir avec James Joyce et Samuel Beckett. Le titre, Pour Madeleine est pour Madeleine Millot- Durrenberger, la merveilleuse collectionneuse de la photographie à Strasbourg… Il est un hommage à son soutien constant et l’intérêt pour mon travail."
Ian Paterson.