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HEY! modern art & pop culture |
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Halle Saint Pierre, ParisExposition du 15 septembre 2011 au 4 mars 2012Exposition "HEY! modern art & pop culture", Halle Saint Pierre, Paris 2011-2012 Le musée de la Halle Saint Pierre et la revue HEY! s'associent pour présenter l'exposition "HEY! modern art & pop culture". A voir à Paris à partir 15 septembre 2011. "Pour la Halle Saint Pierre qui se consacre aux formes insolites et hors-normes de la création contemporaine, l'exposition est l'occasion renouvelée d'inscrire l'art populaire dans le champ de la modernité. Tout d'abord en affirmant la valeur esthétique intrinsèque de ses productions mais également en montrant comment l'art populaire est venu pénétrer l'art contemporain pour en devenir un certain reflet. Ainsi, le Lowbrow Art, mouvement d'art pictural apparu en Californie à la fin des années 70, puise sa source dans les cultures populaires et alternatives des années 50/60/70 et rompt avec les courants conceptuels et intellectuels dominants. Il est souvent associé, par facilité, au Surréalisme Pop américain qui n'en représente en fait qu'une sous-branche. Cultivant la mélancolie, le ton de l'humour parfois sarcastique, les artistes du Lowbrow Art se réapproprient l'iconographie et les codes issus des médias populaires tels que les comics, la publicité, le graffiti, le dessin animé, et privilégient la figuration et son impact immédiat. Ils redécouvrent avec passion la technique de l'huile, du dessin, et l'héritage des grandes traditions picturales. En France, les pionniers de la Figuration Libre ont eux aussi emprunté à la Pop culture les mêmes références. Les mélanges entre subcultures (psychédélisme, punk, hip hop, techno, hardcore) attirées par ce nouveau courant, l'aspect subversif des oeuvres, l'absence de manifeste écrit et le refus de s'enfermer dans une unique idée picturale sont autant de phénomènes qui expliquent que le "Lowbrow" ait provoqué une onde de choc perçue dans le monde entier ; chaque pays, chaque culture pouvant introduire dans ce terreau pictural ses propres références. Dans les années 90, cette énergie libératrice, aidée par le développement d'Internet via ses incroyables possibilités d'échange, a atteint toutes les communautés d'amateurs et d'observateurs. Une nouvelle relation, directe et instantanée, s'installe entre l'artiste et le monde et entre les artistes eux-mêmes. Ce mode exponentiel de communication basée sur la proximité participe au bouillonnement et à la vivacité de la scène artistique. L'absence d'intermédiaire entre l'artiste et le public, la collusion entre la création et le populaire est donc entière et inédite, et libère ses productions artistiques du dogme du discours et de la forme. Parallèlement à ce "mondomix" directement liée à la culture de masse, se développent à l'écart du bruit du monde des expressions artistiques individuelles et autonomes qui, elles aussi, rompent avec les conventions et les codes dominants et renversent les valeurs établies du "beau" et du "laid", du "bon" ou du "mauvais" goût. C'est l'art brut que Dubuffet théorise en 1945 pour définir et réunir en une collection des créateurs qui, manifestant une forme d'enfermement géographique, sociologique ou mental, se tiennent à l'écart de la tradition culturelle ou de la médiatisation. Puis le vent de l'art brut a soufflé fort et loin. Il a pénétré le champ culturel traditionnel et permis l'émergence de multiples voies de l'intériorité, fortement individualistes et spontanées, originales par leur technique, par leur sujet et leur système de figuration. Dans cet art hors les normes, marginal, singulier, outsider, certains artistes sont devenus de véritables professionnels, alliant à un travail constant de recherche et de réflexion, une élaboration méthodique de leur oeuvre. Mais ils ont toujours gardé une désinvolture face aux matériaux traditionnels de l'art et une indifférence aux impératifs formels, préférant à l'ordre, l'organisation et la routine, la liberté, le chaos et l'innovation. Longtemps, ces créateurs d'art brut et d'art singulier ont eu à faire face à l'incompréhension, l'indifférence, voire le mépris du milieu de l'art. Mais depuis peu, musées, galeries, critiques, universitaires et medias, comprennent que ces porteurs d'une singularité salvatrice, sont profondément en résonance avec le besoin de ressourcement de notre époque. Pour la Halle Saint Pierre, qui depuis une cinquantaine d'expositions leur a accordé la considération qui leur est due, l'enjeu aujourd'hui est de ne pas se refermer sur la toute récente officialité de l'art brut mais de maintenir un esprit d'ouverture. Ainsi, l'éclectisme de l'exposition HEY! modern art et pop culture se veut l'occasion de réunir des artistes dont l'acte créateur est la marque de leur impossibilité ou de leur refus de marcher droit dans le sens de l'Histoire. Ces artistes sont des familiers de l'inconnu et de l'étrange. Leurs oeuvres sont dans l'entremonde, où se jouent les multiples passages entre les cultures. Leurs oeuvres, qu'elles soient austères ou délirantes, sauvages ou sophistiquées, expressionnistes ou narratives, qu'elles manient l'humour ou l'émotion, sont porteuses d'excès mais aussi de poésie." Martine Lusardy - Directrice de la Halle Saint Pierre
L'exposition "HEY! modern art & pop culture" est à voir à Paris à la Halle Saint Pierre du 15 septembre 2011 au 4 mars 2012.
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