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L’heure, le feu, la lumière |
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La plupart des oeuvres exposées n’ont jusqu’ici jamais été présentées à Paris et nombre d’entre elles le sont pour la première fois ; elles forment un ensemble d’une rare diversité et comptent parmi les objets mobiliers les plus représentatifs de leur époque, à la fois symboles de pouvoir, expression d’un moment d’épanouissement artistique et reflet de décors royaux et impériaux disparus.
Les bronzes, brillamment mis en scène par Didier Blin, évoluent parmi un rare ensemble de cartons peints et de textiles d’ameublement ou de tapisseries murales de la même époque. Conçu comme une ligne du temps, fil conducteur de la muséographie, l’exposition place dès le début du parcours les pendules comme une épine dorsale qui permet à la fois de les découvrir en majesté, mais aussi de marquer la progression de la visite par une symbolique du temps. Ainsi le rythme des pendules va scander les périodes historiques et stylistiques successives… Premier Empire, Restauration, Second Empire,...
Pour évoquer des liens avec d’autres domaines de création au fil des époques le parcours est accompagné de meubles et tapisseries. De grandes tapisseries murales qui font la richesse des collections du Mobilier national, mais aussi des tapisseries de siège, inédites pour la plupart, aux gammes colorées souvent éclatantes. La visite est marquée par des « moments » thématiques, dans un esprit "period room" telle une section Egyptomanie, ou un pavillon situé au centre, à l’étage, où sera présenté un florilège de candélabres dans une succession de vitrines jouant sur un effet de démultiplication de formes et de silhouettes dans un jeu de transparence...
Les somptueuses pendules, qui comptent parmi les pièces vedettes de l’exposition, sont représentatives d’une période historique agitée : depuis la charnière du XVIIIe jusqu’à la fin du Second Empire, les années 1800/1870 sont éminemment créatrices au gré des régimes politiques successifs ; luminaires, lustres, garnitures de cheminées, flambeaux, candélabres, chenets s’inscrivent dans les décors et accèdent au statut d’oeuvres d’art.
Progressivement, le renouvellement des thèmes et des formes, traduit l’évolution des idées et la succession des goûts au cours d’une des plus brillantes périodes de l’art décoratif français.
Parmi les chefs d’oeuvres dévoilés dans l’exposition, le visiteur pourra notamment découvrir :
Ces pièces illustrent la richesse des créations des grands bronziers en vue, comme Thomire, Galle,
Barbedienne ou Charpentier, qui signent les décors tandis que les horlogers les plus accomplis tels
que Lepaute, Lépine, Le Roy, Bailly et Robin, s’ingénient à la mécanique des mouvements.