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H2OOeuvres de la collection Sandretto Re Rebaudengo |
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Palais Lumière EvianExposition du 12 juin au 19 septembre 2010"L’acqua che tocchi è l’ultima di quella che andò e la prima di quella che viene, così il tempo presente" (Leonardo da Vinci, Codice Trivulziano) "L’eau que tu touches est la dernière de celle qui s’en va, et la première de celle qui vient, ainsi est le temps présent." Léonard de Vinci
Avec cette exposition, la ville d’Evian a choisi d’explorer un thème qu’elle connaît particulièrement bien, celui de l’eau. L’exposition présentera une sélection de travaux réalisés par 22 artistes internationaux qui, par le biais de différents médias (sculpture, installation, vidéo, photographie, peinture) se confrontent au thème de l’eau à travers une approche du sujet très différente – du naturel à l’artificiel, et de leur vision des paysages à la forme humaine. Les artistes de l’exposition passent d’une approche ludique à une déclinaison catastrophique de l’élément de l’eau. Toucher, écrire, bloquer l’eau. Beaucoup d’artistes, de scientifiques, d’écrivains se sont demandés comment s’approprier l’eau ; le thème de l’eau est d’autant plus d’actualité dans le monde contemporain où tout est volatil, rapide et furtif, ... tout comme l’eau justement. Essayer de définir des catégories pour délimiter toutes les possibilités de l’eau signifie prendre connaissance des propriétés naturelles, lesquelles sont à la fois contraires et en même temps complémentaires : la pureté et l’impureté, la transparence et l’opacité, le mouvement et la tranquillité, le reflet et la luminosité, la surface et l’abysse, le calme et la tempête, le sucré et le salé, le mouillé et le sec, la soif et l’abondance, la vapeur et la glace, les gouttes et les vagues. Les limites infranchissables sont celles de l’espace et du temps qui nous ramènent au concept de l’eau comme origine, comme métaphore de la source, du commencement. En effet, dans la Gènèse, l’eau est la deuxième grande séparation, après la lumière et les ténèbres : le Créateur, dont l’esprit sépare le firmament de l’eau, et ainsi les eaux de la terre, donna naissance au monde. L’eau symbolise les émotions, elle est la métaphore des forces naturelles mais aussi des ressources que l’homme met en oeuvre pour identifier les sources de ses propres angoisses et de ses propres peurs. Elle est une matière impalpable mais durable. La fondation Sandretto Re Rebaudengo présente à Evian, ville rendue célèbre à travers le monde grâce à sa source d’eau pure, au Palais Lumière, établissement thermal réalisé par l’architecte parisien Ernest Brunnarius au début du XXe, H2O, OEuvres de la Collection Sandretto Re Rebaudengo, un parcours fascinant à travers des oeuvres contemporaines qui traitent toutes du thème de l’eau. Par toutes les formes et sensations qu’elle peut revêtir, l’eau fait l’objet de multiples interprétations et représentations chez les artistes, et les techniques utilisées pour la figurer sont innombrables. L’objectif de cette exposition est double : il s’agit à la fois de fournir un panorama qui se veut le plus large possible grâce aux oeuvres des 22 artistes sélectionnés parmi les vraies stars de l’art contemporain reconnues internationalement et de jeunes artistes moins connus mais néanmoins prometteurs, sur le thème de l’eau, mais aussi de rendre palpable la diversité des médiums utilisés par les artistes qui ont traité ce sujet hautement stimulant : photographie, sculpture, peinture ou encore installation vidéos.
Un bébé baleine, interprété par Carsten Höller, est rendu humain dans "Baleine Blanche", alors que
son "Vehicule" est une sculpture composée par des grandes roues à l’intérieur desquelles, dans
l’espace creux, l’artiste étend ses chemises comme des voiles, afin que le véhicule puisse être
poussé par le vent et se mouvoir sur l’eau. Jouant avec l’idée du corps d’une méduse transparente
comme moyen de transport, Nobuko Tsuchiya entend bien nous mener dans un voyage
imaginaire à la découverte des océans. Flavio Favelli, quant à lui, adopte une vision contraire et
met la mer en vitrine en exposant des coquillages et des coraux d’espèces désormais protégées,
comme premier pas vers une dénonciation de l’action destructrice de l’homme sur son
environnement naturel ; laquelle devient une attaque évidente dans la vidéo "News from the Near
Future" de Fiona Tan où les images poétiques et inquiétantes d’inondations et ouragans évoquent
la fin terrible de l’humanité provoquée par la négligence humaine vis à vis de la nature. La fonte
des glaciers est le sujet choisi par Doug Aitken dans sa vidéo "Thaw" qui nous offre à la fois la
fascination et l’angoisse d’un monde en constante mutation, alors que Charles Ray dans son
oeuvre "Viral research" met en scène le fluide des formes virales grâce à une table de verre
transparente, sur laquelle sont posées des bouteilles et des carafes de formes diverses contenant
un liquide noir qui circule homogènement d’un contenant à un autre, à travers une série de petit
tubes. Viennent ensuite les aspects romantiques des vues nocturnes et oniriques des côtes
italiennes d’Andrea Abati et les inévitables liens entre le corps humain et les liquides qu’il produit
dans les clichés de Noritoshi Hiakawa, suspendus entre performance et body art. L’exposition,
tout comme l’installation de Douglas Gordon, veut nous laisser suspendus comme des
équilibristes sur une corde d’acier tendue entre les bords des chutes du Niagara, en équilibre entre
la force et le caractère imprévisible qui, comme l’art contemporain, peut symboliser l’élément
naturel de l’Eau.
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