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Gustav Mahler

Musée d'Orsay, Paris

Exposition du 8 mars - 29 mai 2011




"Je ne compose que quand je ressens, je ne ressens que quand je compose". Gustav Mahler

Le Musée d'Orsay consacre une exposition à Gustav Mahler du 8 mars au 29 mai 2011. L'année même du centenaire de sa mort, cette exposition rend hommage à un musicien majeur, dont les compostions se situent à la charnière du romantisme et de la modernité.

Un siècle après sa mort, l’image de Gustav Mahler se limite à celle du compositeur d’ouvrages symphoniques. Ainsi, se sont effacées dans la mémoire collective les deux activités essentielles qui l’ont amené à devenir le musicien de génie que l’on croit connaître : la direction d’orchestre et la direction de maisons d’opéra. Son exceptionnel talent de chef d’orchestre et interprète d’un répertoire très varié l’ont propulsé à la tête des plus prestigieuses formations de son époque. Parallèlement, il a eu, presque tout au long de sa vie, la charge d’une maison d’opéra. Dans cette activité aussi, il s’est impliqué totalement, étant à la fois gestionnaire, chef d’orchestre et, parfois même, metteur en scène, révélant ainsi son souci excessif de contrôle qu’il jugeait indispensable pour servir son art, la musique. L’interprète de génie et le directeur d’opéra révolutionnaire sont presque oubliés alors que ce sont ces aspects de sa vie de musiciens qui lui ont fait « ressentir » la musique, condition indispensable pour la « composer ». Pour Gustav Mahler, la pratique musicale, le « faire de la musique », était intrinsèquement liée à la création musicale. Maintes fois il souligne que son immense charge de travail d’interprète et de directeur d’opéra ont été la nourriture de son processus créatif.

Contrairement à une exposition construite à partir de la trinité classique, homme, oeuvre, époque, l’exposition offre au public de découvrir le processus créatif de Gustav Mahler. Son génie reposait sur sa quête de la perfection, dans l’interprétation, la mise en scène et la composition. Son nombre excessif de répétitions, ses changements jusqu’à la dernière minute dans la mise en scène, ses corrections sur les partitions résultent justement d’une créativité exubérante. L’image du musicien névrosée déforme la réalité du travail de cet artiste de génie.

L’exposition, en trois parties, offre des regards sur la vie et l’oeuvre de Gustav Mahler. Elle propose une manière inédite d’exposer la musique et de comprendre les sources de son inspiration. En aucun cas, elle n’est conçue comme une exposition exclusive de partitions ou de manuscrits. L’objectif est de montrer des objets de toutes les disciplines : peintures, dessins, pastels, sculptures, photographies, enregistrements sonores, manuscrits littéraires et musicaux, objets. Cette exposition est aussi l’occasion de découvrir Malher comme directeur d’opéra. Une juxtaposition des travaux des scénographes de l’opéra de Vienne, Heinrich Leffler et Alfred Roller permettent de se rendre compte de la rupture esthétique que l’opéra de Vienne subit sous sa direction. Un regard sur les femmes et son lien avec les peintres de la Sécession viennoise est aussi présenté grâce à une série de photographies inédites, dont une consacrée à Anna Von Mildenburg. Enfin, des manuscrits de différentes symphonies, rarissimes esquisses et projets de programmes sont exposées pour la première fois en France. Ces objets qui évoquent le culte mahlérien, caricatures poignantes et divers aspects des derniers jours du compositeur constituent un témoignage émouvant.

Cette exposition, programmée à l’occasion du centenaire de la mort de Gustav Malher, est organisée grâce aux prêts exceptionnels des archives du Musikverein de Vienne, du Theatermuseum de Vienne et de la Médiathèque Musicale Mahler de Paris. Le commissariat est assuré par Pierre Korzilius, Directeur de l’Institut Français de Düsseldorf.



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