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Grégory Duhamel - Mathieu Dufois - Laurie Enrique |
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Avec Grégory Duhamel, plasticien originaire du Grand Ouest, les murs du centre d’art sont habités de personnages d’échelles variées, installés de manière apparemment aléatoire, "in situ", comme autant de traces de la main de l’artiste dans le dévoilement d’une présence absente, d’un dédoublement, et révélateurs d’un espace aérien composé de vide et de pleins, sortes de négatifs/positifs d’une pratique totalement maitrisée. L’ensemble envahit le regard et décale notre perception. "Reliés à la capture d’images vidéo (sous un angle kaléidoscopique), les travaux de Grégory Duhamel surprennent par le dynamisme inventé, les décalages créés".
En résonance dans l’aire du Cacl s’exhibent les dessins à la pierre noire de Mathieu Dufois, dans une résonance prégnante avec la pratique cinématographique. Mémorisées, revisitées, des images issues de sa mythologie personnelle fortement empruntes de scènes jouées, de scénarii, reviennent et donnent lieu à une narration séquencée. Ce travail se décline sous l’aspect sériel, la maquette et l’animation, et dans une appropriation singulière déclinée dans la création d’oeuvres papiers accentuées d’une tonalité sombre, sorte de clair obscur où l’ensemble prend une dimension intense. A Lacoux est dévoilé un film inédit ("GraphitoScope") récemment créé à Bruxelles.
Avec un travail sérigraphique reliée à l’image animée, des dessins chromatiques et des vidéos, Laurie Enrique, jeune artiste fraîchement issue de l’Ecole d’Art de Perpignan, dévoile une volontaire combinaison entre création graphique et oeuvre numérique. Réalisés sous l’angle de l’expérimentation, ces oeuvres révèlent des sources telles que celles de Matthew Barney ou encore Henry Darger et se (dé)compose comme un enchaînement d’oeuvres dessinées qui évoluent de manière presque aléatoire dans un microcosme sans cesse en mouvement..
"Le trait prend forme et se dissout, s’efface presque et réapparaît, laissant sa place à un autre qui à son tour évolue et se transforme. Telle une forme organique prise dans une boucle incessante, un cycle infernal dans lequel ressurgit l’idée du double, du microcosme "bullaire" telle dans une gémellité, une recherche identitaire informelle et sinueuse à travers l’autre... Ces travaux s’expriment dans la narration mais tronquée, sans début ni fin. Une histoire que l’on s’invente au travers même de celle de Laurie Enrique avec toutefois des échappées possibles". Extraits du Catalogue "Mulhouse 2008".
Ces trois plasticiens offrent une approche personnelle d’un microcosme fortement marqué par le trait dans son épaisseur comme dans sa légèreté, générant des voyages artistiques tant référencé à un univers lettré qu’à une inventivité issue de techniques avancées.
"Dess(e)ins d’artistes" amène vers la réflexion que la pratique du dessin demeure une
source surprenante de créativité décelable tant dans des enjeux esthétiques et formels que
dans la prospection technique impulsée aujourd’hui par la rencontre avec les nouvelles
technologies.