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Gérard Garouste |
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Biographie Gérard GarousteGérard Garouste naît le 10 mars 1946 à Paris. Il est à la fois peintre, décorateur, scénographe, illustrateur, sculpteur et graveur.
En 1980, il expose pour la première fois à la galerie Durand-Dessert, avec une peinture figurative, mythologique et allégorique. Dès le début des années 80, Gérard Garouste incarne le retour à la figuration, comme le font, au même moment, les néo-expressionnistes allemands et les artistes de la trans-avant-garde italienne. La reconnaissance institutionnelle arrive en 1987, au CAPC de Bordeaux, où il présente conjointement huiles sur toiles et acryliques sur indienne, puis à la Fondation Cartier. Depuis le début des années 90, Gérard Garouste opte pour une figuration forte fondée sur des textes fondateurs. A une époque où triomphe l’art minimaliste et conceptuel, ce choix fondamental et délibéré incite la critique à en faire le chef de file des post-modernistes. Une étape importante de son action est la fondation en 1991 de l'association La Source dans le département de l’Eure, qui s'est fixée pour but d'aider des jeunes de milieux culturellement défavorisés à se valoriser personnellement par l'expression artistique. En s’appuyant sur une dynamique artistique et culturelle, La Source propose aux jeunes en situation d’exclusion en milieu rural de retrouver une image positive d’eux-mêmes grâce à l’expression artistique. C’est avec l’engagement enthousiaste d’artistes célèbres ou plus jeunes que des enfants en rupture scolaire et sociale vont pouvoir découvrir leur potentiel créatif. Avec toujours une exigence de grande qualité artistique et pédagogique, les domaines d’interventions sont les arts plastiques, le graphisme, le design, la musique, la danse, la photo, la vidéo, l’écriture, l’horticulture, la cuisine... Tous les travaux réalisés ont un aboutissement : expositions, éditions, films, représentations, à La Source et dans différentes institutions (Conseil général de l’Eure, Assemblée Nationale, Caisse des dépôts et Consignations). En 2003, La Source ouvre un second pôle au Domaine de Villarceaux dans le Val d’Oise.
La peinture de Gérard Garouste est une réflexion sur l’universel et l’intemporel, sur l’amour, la mort, la sagesse, la folie. Il se situe dans le prolongement de Piero della Francesca, du Greco ou de Vélasquez. Gérard Garouste est à l’opposé de l’art conceptuel. Pour lui "le tableau appartient à celui qui le regarde, pas à celui qui l’a fait". En d’autres termes, il peint beaucoup moins pour lui-même que pour autrui. La peinture "n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’accéder à la connaissance", reconnaît-il. L’art permet d’exprimer l’inexprimable, de révéler ce qui, sans lui, serait resté caché. Et lorsque l’inspiration va s’abreuver aux sources de textes universels et fondateurs comme la Bible, La Divine Comédie, Pantagruel ou Don Quichotte, le but est doublement atteint.
Artiste de renommée internationale, ses oeuvres sont présentées dans le monde entier : à Milan (1979), à Gand (1980), à Noto (1981) et à Gibellina, en Italie (1982), à New York (1983, 1985, 1988), à Dusseldorf (1984, 1989), à Rome (1984), à Montréal (1986), à Charleroi (1988), à Piran, en Yougoslavie (1988), à Amsterdam (1989), à Cologne (1989), à Santa Monica (1990), au Japon (1990), à Prague (1991), à Vienne (1992), à Budapest, en Hongrie (1992), à Hanovre (1992), à Varsovie (1992), à Berlin (1995), à Londres (1995), à Nimègues (1997), à Bruxelles (1998)... Expositions Gérard Garouste
"Une nuit, je croise un homme sur une route de campagne. Il s'arrête et m'explique que l'humanité se divise en deux catégories d'individus : les Classiques et les Indiens. Ils sont inséparables, marchent toujours par paire. Un Indien ne se déplace jamais sans son Classique, de même que l'intuition ne peut se passer de la raison." Gérard Garouste
L'Académie de France à Rome consacre une grande exposition à Gerard Garouste, l'un des peintres français les plus internationalement reconnu, qui propose un parcours autour de soixante-dix œuvres. L'exposition commence par la série des portraits de commande d'anonymes, de personnes connues ou de proches. Ces toiles opèrent un retour classique à la tradition : une confrontation au réalisme et à la ressemblance de ses modèles. Viennent ensuite les œuvres représentant les différents thèmes abordés par l'artiste durant plus d'une vingtaine d'années : textes classiques tels que Rabelais (la Dive Bacbuc), Dante (La Divine comédie), Cervantès (Don Quichotte), ou même son histoire personnelle. Des sculptures, des petites huiles et indiennes (grands panneaux de toiles suspendus à la manière des tapisseries) complètent l'exposition.
L'atelier du Bosco clôt la rétrospective avec des tableaux inspirés par Tal la Rosée, une histoire inspirée du Pentateuque.
Peintre obsédé par les origines de notre culture et l’héritage des Anciens, Gérard Garouste délaisse pour la première fois les grands textes de l’histoire occidentale (La Bible, Rabelais ou Cervantès) pour opérer un retour sans complaisance sur sa propre histoire. A travers cette nouvelle exposition "La Bourgogne, la famille et l’eau tiède", Gérard Garouste explore les trois pôles de sa vie : le paradis perdu de son enfance en Bourgogne, l’enfer de la famille et sa recherche, peut-être impossible, de "l’eau tiède", c’est-à-dire une forme de modération ou de sagesse. La vingtaine de toiles retrace sans pudeur, de manière frontale, des épisodes marquants de la vie de l’artiste : secrets de famille, traumatismes d’enfance, souvenirs de crises de démence et d’internement. Au-delà de la dimension autobiographique, Gérard Garouste s’interroge sur la notion de "sujet" dans la peinture, et cherche à soulever le mystère des origines et de la transmission.
Comme il l’explique "Dans les détails d’une vie, s’inscrivent les dysfonctionnements d’une société toute entière. En un sens, ce malade dont je peins les aventures est le pur produit de son époque. La question de la transmission de la connaissance représente pour moi le point crucial. Enfant j’ai été élevé dans le mensonge familial et l’hypocrisie de la religion. Cette grande duperie que fut mon éducation est aujourd’hui un moteur. Je lui dois mon obsession pour le démontage des images comme des mots, et mon intérêt pour l’idée d’origine. Même si l’origine est une utopie. Reste la recherche de la vérité."
Exposition co-organisée par le Musée d’art moderne Lille Métropole et la Ville de Lille
dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine 2008.
Citations Gérard Garouste"Il faut échapper à la modernité et extraire du passé les essences du futur." "Les critiques ne regardent plus la peinture : elle n’est pas dans l’air du temps ! Moi, je me situe en dehors de la surenchère aux idées neuves : je veux simplement raconter une histoire dans laquelle le regard de l’autre peut s’insérer." "Mon premier succès, je l'ai eu en Italie, pas en France. Giancarlo Politi, le directeur de Flash Art, une prestigieuse revue d'art internationale, avait vu mes peintures et avait dit : tu ne pourras pas avoir de succès en France, car là-bas il n'y a que l'art conceptuel qui marche, il faut que tu exposes en Italie..."
"Normalement, devant l'art et la beauté, on est toujours passif : ce qui m'intéresse, c'est de susciter un esprit critique, de provoquer des questions, de me débarrasser des concepts de beau et de laid pour dépasser l'impasse de la société moderne."
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