Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Frédérique Lucien : introspectives |
|||
Musée Zadkine, ParisExposition du 31 mars au 4 septembre 2011Fondée sur une observation aigüe du réel l’oeuvre de Frédérique Lucien née en 1960, prend source dans l’élément végétal et organique pour s’articuler entre formalité et abstraction. L’artiste interroge sans cesse la ligne, le contour, la courbe, les oppositions entre plein et vide, opacité et transparence et les rapports d’échelles différentes. Introspectives réunit un nombre conséquent de travaux créés entre 2003 et 2010 et permet de découvrir les derniers développements de son travail autour du corps et sur les volumes. Qu'il s'articule autour du corps - par fragments - ou de l'observation de la nature, avec un lien évident, son travail s'inscrit dans la temporalité, et évoque la question du temps. Son exposition au musée Zadkine réunit un nombre important d’oeuvres créées de 2003 à 2011. Bas reliefs sur plaque d’aluminium (Ex-votos, 2011), porcelaines réalisées à la Manufacture nationale de Sèvres (Sans-titre, Ligne muette, 2010) céramiques, (Céramiques dégourdies, Oreilles 2003), dessins (Anonyme, 2010-2011, Dessin, 2004...) se déploient par ensembles, en un parcours que Frédérique Lucien a conçu dès le seuil du jardin, (Moncontour, 2011) en résonance avec le lieu et en dialogue avec les oeuvres de Zadkine. L’atelier, dédié à une présentation spécifique de son travail autour du corps et du végétal, invitera à un regard plus introspectif. Le mystère et l’étrangeté subtiles des oeuvres, que Frédérique Lucien choisit d’accrocher en vis à vis avec les sculptures de Zadkine, occasionnent de surprenants points de rencontres. Deux bouches de porcelaine réalisées à grande échelle à la Manufacture nationale de Sèvres, l’une à l’émail platine, l’autre doré, Sans titre, 2010 et une Ligne muette, 2010 présentées pour la première fois, introduisent un dialogue avec les têtes sculptées de Zadkine, en particulier avec celle intitulée, Tête de femme, 1924, en pierre et à la bouche peinte. Tandis qu’un ensemble de Céramiques dégourdies, 2003, volumes aux formes plus ou moins longilignes dotés d’oreilles, est présenté face aux corps sculptés par Zadkine dans le bois. Le dialogue entre l’oeuvre des deux artistes met à jour certaines résonances : le rapport du dessin à la sculpture, l’évidence du lien corps/végétal, le traitement fragmenté du corps. Dans l’atelier, ces aspects de l’oeuvre de Frédérique Lucien sont mis en relief et perspective avec la présentation du fruit de longues années de travail. Deux ensembles inédits, Anonyme, 2010, 25 dessins au fusain et Ex-voto, 2011, suite de bas-relief d’aluminium et laiton, fi gurent des fragments de corps. Leurs formes se révélant à force de renfort du tracé de leurs lignes et contours. Tandis qu’un Simple Temps, 2008, issu de la série éponyme, grand lé de toile peint à l’acrylique rouge, dont les incises révèlent la forme d’un chrysanthème, rappelle que ce sujet lié à la question du temps, a longuement habité son oeuvre. En écho, des carnets de dessins et de recherches plus anciens dévoilent les premières apparitions du corps dans son travail en liaison déjà avec le végétal. «Introspectives», met en lumière au musée Zadkine, l’évolution sensible du vocabulaire des formes de l’artiste vers d’infinies ouvertures. Le dessin de la ligne - dans ses va-et-vient vers la forme et le volume - conduit en permanence sa démarche, tout comme son rapport à l’espace et au temps, fait partie intégrante de son pro cessus de création. A l’occasion des cinq expositions qui consacrent une présentation rétrospective de l’oeuvre de Frédérique Lucien, paraît une monographie de 192 pages représentative de ses oeuvres de 1990 à 2011. Ed. Liénart. En co-édition avec le musée Zadkine de Paris; les musées des Beaux-Arts de Caen, de Brest, de Vannes - La Cohue et la Galerie Jean Fournier, Paris. Avec les textes de Marion Daniel, Karim Ghaddab et Olivier Kaeppelin.
Le commissairiat de l'exposition est assuré par Sylvain Lecombre, conservateur en chef du patrimoine.
|
|||