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Fondation ArtAids |
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Présentation ArtAidsLa Fondation ArtAids a été créée en 2006 par le collectionneur hollandais Han Nefkens, selon lequel l’art contemporain peut avoir une influence positive sur la société, en particulier dans la lutte contre le SIDA. L’expérience de Han Nefkens en tant que personne séropositive, et la conscience de vivre dans une “période d’épreuves”, l’ont conduit à créer une fondation qui a pour but de canaliser les ressources financières et les énergies humaines en faveur des personnes séropositives et de la prévention contre le SIDA. La Fondation ArtAids a mis en place des antennes séparées aux Pays-Bas, en Thaïlande et en Espagne, et collabore avec des institutions comme la Croix-Rouge internationale. Elle agit dans des domaines variés. En premier lieu, la Fondation réalise des programmes d’aide directe ciblés sur le traitement, l’éducation et l’intégration sociale des enfants séropositifs (Thaïlande), et fournit une aide financière à des projets de recherche (Barcelone). En Catalogne, elle collabore au programme HIVACAT et à la Fundació de Lluita contra la SIDA. Par ailleurs, la Fondation promeut des actions liées à l’art contemporain, qu’elle emploie pour lutter contre les discriminations et la stigmatisation résultant de certaines attitudes sociales qui affectent parfois les individus atteints du virus, mais aussi afin de mieux informer le public de la nécessité de la prévention et de la solidarité. Parmi les projets notables d’actions artistiques réalisés par la Fondation ArtAids, ou en cours de préparation, sont inclus : Access for All (Bangkok, 2004 / Pays-Bas depuis 2006), Leo Copers à UNAIDS (2006), Stigma’ (Paris, 2007), Cover (Amsterdam, 2008), More to Love – The Art of Living Together (Bangkok, Chiang-Mai, 2008), Mirant des de Fora / From the Outside Looking in (Barcelone, 2009), Pilot Light (Lille, 2010) et DAK’Art (Dakar, 2010).
 Han Nefkens Ecrivain et collectionneur, Han Nefkens (Rotterdam, 1954) achète des oeuvres d’art contemporain dans le but assumé de les déposer à long terme dans les musées. «Pour moi c’est beaucoup plus, plus que posséder une oeuvre d’art : c’est le partage d’une vision avec les autres.» H. Nefkens a étudié le journalisme en France et aux Etats-Unis, puis a travaillé pendant 11 ans comme correspondant dans une radio à Mexico. En 1987, quand il découvrit sa séropositivité, il réalisa que son temps était compté et que chaque moment était précieux. Pour Han Nefkens, l’intensité de cette expérience se reflète également dans le monde de l’art. L’aventure a donc commencé en 2001 avec l’achat d’une vidéo-installation de Pipilotti Rist qui fut à l’origine de la H+F Collection, nommée ainsi pour Nefkens et son partenaire mexicain Felipe. Cette collection d’art contemporain est constituée de photographies, de vidéos, d’installations et de peintures de Jeff Wall, Sam Taylor-Wood, Bill Viola et beaucoup d’autres. Les oeuvres frappent par leur calme, leur sobre puissance et l’ambiguïté poétique. Nefkens les dépose en prêt à long terme dans des musées aux Pays-Bas et à l’étranger, y compris le Centraal Museum à Utrecht, le Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, le Stichting de Pont à Tilburg, le Huis Marseille à Amsterdam et le FRAC Nord-Pas de Calais, à Dunkerque, qui compte actuellement une cinquantaine d’oeuvres en prêt. Depuis 2005, Han Nefkens a principalement acheté et commandé des oeuvres destinées à des expositions spécifiques. En collaboration avec le FRAC Nord-Pas de Calais et le Centre d’Art de Appel à Amsterdam, H. Nefkens a mis en place le H+F Curatorial Grant qui invite de jeunes commissaires d’exposition à travailler sur des projets spécifiques, leur offrant ainsi l’opportunité de développer leur expérience professionnelle. En 2006, Han Nefkens crée la Fondation ArtAids avec plusieurs objectifs liés à l’art : sensibiliser au problème du Sida, combattre les préjugés et améliorer la vie des personnes atteintes par la maladie. Cela a permis des expositions en Hollande et en Thaïlande, ainsi qu’en France et à l’ONUSIDA en Suisse. En plus d’être collectionneur et mécène, Han Nefkens est aussi un écrivain. Son premier livre Bloedverwanten (Blood Brothers, 1995), est un roman semi autobiographique sur ses deux frères, tout deux infectés par le virus du sida. Il a été suivi par des articles dans NRC Handelsblad et une collection de courtes pièces, Twee lege stoelen (Deux chaises vides, 2005). Fin 2001, Han Nefkens tomba gravement malade d’une infection très dangereuse du cerveau causée par le virus VIH. Il a survécu, mais a dû réapprendre à manger, marcher, parler, lire et écrire. Le livre De Gevlogen Vogel, publié en 2008 est un témoignage de ce long processus de récupération de ses capacités.
Le fil conducteur de toutes ses activités est un fort désir de partager. «Donner est l’une
des valeurs les plus sous-estimées dans la société.» Nefkens dit : «Par la mise en
place de choses que je peux partager avec d’autres, je fais partie du monde. Le partage
est l’antidote à la solitude ; lorsque vous partagez, vous n’êtes pas seul.»
Site officiel ArtAids |
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