Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Felice Varini |
|||
Biographie Felice VariniL'artiste suisse Felice Varini naît en 1952 à Locarno. Depuis les années 80 Felice Varini élabore un travail de peinture qui se déploie dans l’espace architectural. A partir des données spatiales qu’il relève, il définit le point de vue – lieu initiant une approche de la peinture et de l’espace - autour duquel son intervention se matérialisera. La forme peinte trouve sa cohérence quand le spectateur se tient en ce point. Lorsqu’il s’en écarte et se déplace, elle rencontre l’espace. C’est dans l’ensemble des points de vue que réside le travail. Felice Varini agit dans des espaces architecturaux du monde entier pour les investir avec sa peinture. Il parcourt ces lieux en relevant leur architecture, leurs matériaux, leur histoire et leur fonction. Dans tous ses projets, l’artiste part d’une situation réelle dans laquelle va s’inscrire sa peinture. Cette réalité n'est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle est au contraire affronté dans sa complexité. Parmi ses nombreuses réalisations dans l’espace public, on compte celles du village suisse de Vercorin en 2009, de l’Université de Nagoya au Japon en 2008, celle pour la ville de Saint-Nazaire réalisée à l’occasion de la biennale Estuaire en 2007 puis en 2009, l’œuvre 3 ellipses for 3 locks commandée pour le barrage de la baie de Cardiff en 2007, l’œuvre du MAC/VAL- musée d’art contemporain du Val de Marne à Vitry-sur-Seine réalisée en 2005, celle de 2002 du siège social de Peugeot situé 75 Avenue de la grande Armée à Paris, et encore celle du siège de la Société Générale à la Défense.
Il a participé en 2009, au Niigata Water and Land Art Festival au Japon, à la biennale de Singapour en 2008. La maison rouge/Fondation Antoine de Galbert lui a consacré une exposition en 2007, tout comme le Osaka Art Kaleidoscope et le Musée Antoine Bourdelle en 2006. Il investit l’Orangerie du Château de Versailles en 2006 à l’occasion de la nuit blanche. La même année dans le cadre de Magenta éphémères il présente son œuvre Sept droites pour cinq triangles rue Ambroise Paré sur l’hôpital de Lariboisière et la Gare de Nord. Cette œuvre avait été présentée pour la première fois place de l’Odéon en 2003 dans le cadre de l’opération Nuit Blanche et acquise par la Ville de Paris.
Expositions Felice Varini (sélection)A l’invitation de la galerie Xippas, Felice Varini a conçu l’installation "rectangle, ellipse & disques" pour l’escalier d’accès à l’espace d’exposition de la galerie. Malgré quelques interventions depuis l’ouverture de la galerie en 1991, cet espace remarquable et très identifié reste un lieu de passage que peu d’artistes ont eu l’occasion d’investir du fait sa fonctionnalité. Les formes géométriques simples de l’œuvre de Felice viennent bouleverser la perception de ce lieu et contrecarrer la complexité de son architecture. Le titre même de l'œuvre signale le lien complexe entre la forme et l'espace qui en devient le support, puisque le rectangle n'est autre que l'embrasure de l'escalier, qui préexiste à l'œuvre, l'ellipse représente la part peinte de l'ensemble, et les disques sont les zones de réserves dans lesquelles le regard circule et se perd. Durant toute une année, les visiteurs de la galerie Xippas feront l'expérience vertigineuse de cette traversée dans la forme qui s'étire et accompagne l'ascension vers les expositions temporaires, inscrivant ainsi l'échelle de leur corps dans la proportion irréelle de cette peinture dans l'espace. "L'espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d'action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J'interviens in situ dans un lieu chaque fois différent et mon travail évolue en relation aux espaces que je suis amené à rencontrer. En général je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction. À partir de ces différentes données spatiales je définis un point de vue autour duquel mon intervention prend forme.
J'appelle point de vue un point de l'espace que je choisis avec précision : il est généralement situé à hauteur de mes yeux et localisé de préférence sur un passage obligé, par exemple une ouverture entre une pièce et une autre, un palier... Je n'en fais cependant pas une règle car tous les espaces n'ont pas systématiquement un parcours évident. Le choix est souvent arbitraire. Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c'est-à-dire comme un point de départ possible à l'approche de la peinture et de l'espace. La forme peinte est cohérente quand le spectateur se trouve au point de vue. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l'espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme. Ce n'est donc pas à travers ce point de vue premier que je vois le travail effectué ; celui-ci se tient dans l'ensemble des points de vues que le spectateur peut avoir sur lui. Si j'établis un rapport particulier avec des caractéristiques architecturales qui influent sur la forme de l'installation, mon travail garde toutefois son indépendance quelles que soient les architectures que je rencontre. Je pars d'une situation réelle pour construire ma peinture. Cette réalité n'est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m'intéresse et elle m'attire dans toute sa complexité. Ma pratique est de travailler "ici et maintenant"." Felice Varini
Site officiel Felice Varini |
|||