Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Walter Benjamin Archives |
|||
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, ParisExposition jusqu'au 5 février 2012Le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme de Paris présente l'exposition "Walter Benjamin Archives". Né à Berlin en 1892 dans une famille juive assimilée, Walter Benjamin s'est suicidé à la frontière franco-espagnole le 26 septembre 1940, devant la menace d'être livré aux nazis et envoyé à la mort. C'est à l'un des philosophes et critiques les plus importants du XXe siècle que l'exposition "Walter Benjamin Archives" est consacrée ; son ambition est de montrer la manière dont le penseur allemand organisait, préservait et inventait ses propres archives à mesure de ses recherches.
Benjamin a largement contribué à la transmission de ses propres travaux. Les manuscrits qu'il mit à l'abri en les confiant à des amis servirent de réserve à sa pensée et à son oeuvre. Dans une lettre à Gershom Scholem de mai 1933, il qualifia d'"arbre du soin" la collection d'écrits qu'il avait transmise à ce dernier. C'est également avec soin que Benjamin conserva et archiva ses travaux. Le classement de ses papiers, l'établissement de catalogues bibliographiques, de listes de motifs et de livres, ainsi que la collecte d'extraits et de notices mettent en lumière une démarche visant bien plus que le simple inventaire d'un savoir. Le matériau n'était pas collecté uniquement afin d'être conservé. Il était aussi employé de manière productive pour montrer sa vraie actualité. Benjamin nota en effet : "On se prive soi-même du meilleur à ne réaliser que l'inventaire des trouvailles sans pouvoir désigner dans le sol d'aujourd'hui l'endroit où il conserve l'ancien".
C'est dans sa double signification que le mot "verzetteln" s'applique aux écrits posthumes de Benjamin. Ce verbe renvoie tout d'abord à la "dispersion", à la "perte" ou au "morcellement" auxquels Benjamin fut confronté en tant qu'auteur indépendant, constamment détourné de l'essentiel par ses "écrivailleries en pièces et fiches". Les manuscrits de l'exilé — des centaines de fiches, souvent constituées par des versos de lettres, de formulaires ou de titres de transport — furent dispersés à travers le monde. D'autre part, "verzetteln" évoque un mode de travail et de documentation à travers lequel un matériau homogène se trouve dissocié en fiches isolées ou à l'intérieur de fichiers. Benjamin était conscient du potentiel créatif des boîtes à fiches et des cartothèques. Il arrangeait les textes selon le principe d'un jeu de construction, en découpait certains éléments pour les recoller selon une autre configuration, avant même que les programmeurs informatiques n'aient introduit le "copier-coller".
Benjamin avait une prédilection pour la forme miniature, pour ce qui est à première vue insignifiant et secondaire. C'est dans ce contexte que son écriture micrographique peut être appréhendée. Jusqu'aux alentours de l'année 1918, le geste graphique est encore ample, le penchant de Benjamin pour la micrographie se développant principalement dans les années vingt. Le tracé est la plupart du temps minutieux et fin, rarement négligé. Les lettres mesurent environ un à sept millimètres. On retrouve cette écriture minuscule, fort serrée, aussi bien dans ses textes que dans certaines lettres. À la densité spatiale de l'écrit répond l'économie de l'expression, un style précis, laconique. Les micrographies se dérobent à toute lecture rapide. Seule leur image scripturale, leur expression graphique s'offrent au premier regard, leur teneur se révélant seulement après un effort de déchiffrage.
Benjamin était un amateur et un collectionneur passionné de jouets. Il les regardait avec un oeil de physionomiste. Lors de son séjour à Moscou de décembre 1926 à janvier 1927, il acquit beaucoup de jouets. Il visita également le musée Kustarny d'art folklorique, qui abritait dans sa salle principale une collection de jouets. Il fit photographier les pièces qui l'intéressaient particulièrement. Une partie de ces reproductions figurent dans l'article que Benjamin publia trois ans plus tard sur Les jouets russes. De cette collection variée de jouets, rien n'a subsisté dans les Archives. Les photographies — le petit ensemble du fonds posthume — en sont le reliquat. Elles sont les traces d'une disparition.
"Depuis la naissance de mon fils" écrivit Benjamin à Gershom Scholem "j'ai tenu un carnet sur ses “opinions et pensées”, qui mentionne […] quelques douzaines de “mots et locutions” étranges." Seize feuilles arrachées à ce carnet ont été conservées ; elles consignent les observations de Benjamin sur le langage et la pensée de Stefan, né en 1918. Elles renferment des fragments de son lexique, constituant un petit archivage de la vie langagière chez l'enfant. Benjamin a retenu des formes de langage spirituelles et inattendues ainsi que les altérations verbales de son fils. Il gardait à l'oreille les malentendus nés de sonorités mêlées, notait les bons mots d'enfant et les tournures métaphoriques surprenantes employées par Stefan, ainsi que les similitudes et correspondances dont son langage était parsemé. Ces observations alimentèrent la théorie benjaminienne du langage.
Benjamin vouait un véritable culte à ses carnets de notes. Il en tenait plusieurs à la fois et faisait de chacun d'eux un outil de travail bien précis. Ils renfermaient des considérations d'ordre intime, des notes de voyage, des esquisses conceptuelles, des ébauches de textes et de lettres, des citations ou son Catalogue des écrits lus. Benjamin accordait une attention extrême aux éléments de présentation tels que le format, la reliure, le brochage ou le papier ; formidables vecteurs d'échanges, ces carnets étaient investis par le philosophe d'un caractère magique : il en avait reçu certains en cadeau de la part d'Alfred Cohn, un ancien camarade de classe ; ce dernier les avait confectionnés lui-même. En échange, il les récupérait après que Benjamin les eut utilisés. Les notes trouvaient ainsi un destinataire qui les conservait et les retournait à leur auteur lorsqu'il en exprimait le souhait.
Dans sa Chronique berlinoise, Benjamin raconte qu'enfant, il était déjà un collectionneur passionné de cartes postales illustrées. Sa grand-mère lui en avait envoyé du monde entier, et il en prenait soin comme d'un précieux trésor. Adulte, il se mettait en quête de cartes postales singulières. Il se les procurait pour les contempler, les conserver ou les envoyer à des amis auxquels il arrivait qu'il les réclamât par la suite. Elles représentaient pour Benjamin des appuis mémoriels ainsi que des sources d'inspiration visuelles et textuelles. Les rares pièces de sa collection qui ont été conservées permettent de jeter un nouveau regard sur certains textes. Jusqu'en janvier 1933, Benjamin arpenta de nombreux pays non sans pouvoir toujours revenir chez lui, en Allemagne. L'arrivée au pouvoir des nazis changea radicalement sa situation. Le voyageur passionné devint un réfugié apatride, traqué à mort jusqu'au suicide dans des contrées étrangères.
Nombre de notes, de schémas et de "dispositions", dont quelques exemples sont montrés dans l'exposition pour éclairer le mode de travail de Benjamin, témoignent de la recherche tâtonnante d'une forme de présentation appropriée. Benjamin commençait par noter les pensées et les idées qui lui venaient en premier à l'esprit ; il rassemblait des thèmes et des citations, ainsi que des extraits de ses propres travaux ou de ceux d'autrui. Il réexaminait ensuite le matériau encore en désordre ; les motifs similaires dispersés sur différents feuillets étaient soigneusement copiés et regroupés. Les complexes thématiques ainsi créés formaient des schémas et des "dispositions" qui structuraient finalement l'ensemble du travail. Ses agencements représentent autant de tentatives pour tendre l'arc de façon à décocher la flèche.
Benjamin accordait une grande attention à la mise en forme graphique, à la construction de ses manuscrits. Il était attaché aux proportions et à l'architecture de la page autant qu'à la conception de ses essais et de ses livres. L'importance de l'aspect graphique fait partie des traits caractéristiques de l'écriture benjaminienne. Dans de nombreux manuscrits la norme linéaire est dépassée ; les mots et les groupes de mots y sont parfois agencés en rapport de figure. On trouve ces modèles visuels, ces schémas et ces diagrammes principalement dans les travaux préalables aux essais : ils sont des tentatives pour orienter l'écriture et la pensée.
L'oeuvre de Benjamin sur les Passages devait offrir une vision de l' "histoire primitive" du XIXe siècle. À travers l'interprétation de phénomènes historiques concrets — architecture, mode, publicité, prostitution ou photographie —, il entendait élaborer une construction historico-philosophique de ce siècle. Le travail sur les Passages est principalement constitué de citations — issues de nombreuses sources dispersées, consultées à la Bibliothèque Nationale à Paris. Tel le chiffonnier de Baudelaire triant les déchets du jour écoulé, l'historien matérialiste trie les objets dédaignés et résiduels de l'histoire. Benjamin a conçu les Passages comme une exploitation de guenilles ; l'ouvrage ne vit jamais le jour, il demeura au stade d'un recueil de citations.
Benjamin affectionnait les énigmes. Avec ses proches, il échangeait des rébus, des jeux d'esprit ou de langage qu'il concevait lui-même. Ils recelaient des mots et des images spirituels témoignant d'un talent tout particulier pour la pédagogie. L'intérêt de Benjamin pour les énigmes n'était pas motivé par une perspective de publication dans les suppléments de fin de semaine des journaux, bien que quelques-uns de ses jeux d'esprit aient été diffusés dans des revues ou à la radio. Cette prédilection avait des racines plus profondes : le goût du camouflage, le sens de la magie du langage et la capacité à déchiffrer les images. Les énigmes faisaient partie intégrante de ses conceptions esthétiques.
Benjamin se réfère de manière répétée à la formule selon laquelle l'historien serait un prophète tourné vers le passé. La vision de sa propre époque lui parvient à travers le prisme du passé et la transformation de l'ancien lui offre de nouvelles possibilités de connaissance. La figure mythique de la Sibylle était elle aussi gardienne et interprète du savoir sur le passé, le présent et l'avenir. Les Sibylles étaient honorées comme des voyantes et des prophétesses ; leurs noms et leurs histoires sont parvenus jusqu'à nous. On les retrouve sur des peintures ou des mosaïques, notamment dans la cathédrale de Sienne. Le fonds posthume de Benjamin comporte huit cartes postales représentant les Sibylles de Sienne. La correspondance du philosophe nous apprend qu'il a visité cette ville de Toscane en 1929. Nous ne savons pas comment il a acquis ces cartes.
Selon Benjamin, les passages et l'intérieur sont des figures spatiales qui se correspondent. Il a tenté
d'en livrer une interprétation historico-philosophique et en a conservé des photographies. On doit
certaines d'entre elles à son ami Sasha Stone. Elles représentent un intérieur privé rempli de
bibelots. D'autres clichés sont signés Germaine Krull, qui était elle aussi une amie de Benjamin. Vers
1928, celle-ci photographia des passages parisiens, des vitrines exposant des perruques ou des
corsets, des arrière-cours à la peinture écaillée, des façades usées. Ces motifs avaient été révélés
par le surréalisme. Considéré par Benjamin comme la forme architecturale la plus importante du XIXe
siècle, le passage était devenu à son époque une forme de construction passée, vieillie et révolue.
Comme le philosophe, Krull cherchait à déceler en eux des aspects neufs. Sous son objectif, les
passages se muent en espaces peuplés de signes, voire en une mystérieuse forêt d'enseignes
disparates. Certains clichés accordent aux horloges une place importante. Images d'un temps figé,
elles semblent indiquer que l'heure des passages a sonné.
Soeur de Walter, Dora fut promue docteur en économie politique et exerça son activité à Berlin dans différents secteurs de l'assistance sociale. Peu avant l'arrivée au pouvoir des nazis, elle se réfugia à Paris. Elle travailla à l'Assistance Médicale aux Enfants de Réfugiés, fondée par Hanna Grunwald- Eisfelde et contre rémunération, elle prit également en charge des enfants à son domicile. Walter Benjamin logea fréquemment chez sa soeur avant de s'installer dans sa propre chambre au 10 de la rue Dombasle. Dora fut pour lui une véritable interlocutrice et retranscrivit nombre de ses textes, notamment le travail Sur le concept d'histoire. En mai 1940, elle fut déportée au camp d'internement de Gurs. Après sa libération, elle partit à Lourdes, où elle rejoignit Walter. En décembre 1942, elle parvint à fuir en Suisse. Gravement malade, elle mourut à Zurich le 1er juin 1946.
Sioniste résolu dès l'adolescence, Gershom Scholem émigra dans les années vingt à Jérusalem. En 1933, il y obtint une chaire pour l'étude de la mystique juive à l'Université hébraïque. C'est en 1913 qu'il fit la connaissance de Walter Benjamin. À peine deux ans plus tard, les deux hommes nouèrent une amitié qui perdura jusqu'à la mort de Benjamin. Au cours de rencontres fréquentes, puis par lettres, ils débattirent du judaïsme et du sionisme, se querellèrent à propos du matérialisme et de la métaphysique, analysèrent et discutèrent leurs travaux respectifs. À partir de 1925, ils menèrent "un vif dialogue épistolaire" autour de Franz Kafka. Aux côtés de Theodor W. Adorno, Scholem veilla après la Seconde Guerre mondiale à la publication des écrits et lettres de Walter Benjamin.
Né onze ans après Benjamin sous le nom de Theodor Ludwig Wiesengrund, il fut dans les années d'exil un de ses interlocuteurs les plus importants. Les deux philosophes discutaient passionnément de leurs travaux et Adorno écrivit à Benjamin d'importantes lettres critiques relatives aux Passages et au Charles Baudelaire. Collaborateur à l'Institut de recherches sociales, Adorno prit fait et cause pour les écrits de son ami. "Lorsqu'à l'automne 1940, la nouvelle de sa mort me parvint à New York », écrivit-il, "j'eus réellement et très littéralement l'impression que par cette mort qui venait interrompre l'achèvement d'une grande oeuvre, la philosophie avait été privée du meilleur qu'elle eût pu espérer." La réception des travaux de Benjamin depuis les années 1950 n'est pas imaginable sans Adorno qui s'engagea en tant qu'auteur et éditeur.
Née Margarete Karplus à Berlin, elle obtint un doctorat de chimie en 1925. Benjamin fit sa connaissance à la fin des années 1920. Il surnomma "Felizitas" cette amie intime qui ne cessa de le soutenir, également sur le plan financier. En 1937, Gretel épousa Th. W. Adorno, avec lequel elle s'installa à New York l'année suivante. Ses contacts avec Benjamin se limitèrent dès lors à une correspondance intensive — notamment au sujet des travaux de ce dernier. Benjamin écrivit sa dernière lettre à Gretel Adorno depuis Lourdes, où il avait fui en juin 1940 : "Il est possible, même probable, que nous ne disposons que d'un temps limité".
Il fut le directeur général de l'Institut für Sozialforschung (Institut de Recherches Sociales), créé à Francfort en 1923 et transféré à New York en 1934. Éditeur de la Zeitschrift für Sozialforschung (Revue de recherches sociales), il fit paraître les essais les plus importants de Benjamin lorsque ce dernier n'eut plus la possibilité de publier en Allemagne (notamment L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproduction mécanisée et Sur quelques thèmes baudelairiens). Le grand travail sur les Passages fut lui aussi soutenu par l'Institut. Horkheimer confia à Benjamin le soin d'éditer la traduction en français de ses Essais matérialistes. Benjamin fit office de lecteur pour ce projet, mais la publication ne se réalisa pas. Au moment où Benjamin se réfugia dans le sud de la France à l'été 1940, l'Institut s'efforça depuis l'Amérique de lui permettre d'immigrer. Avec le soutien de Max Horkheimer qui avait délivré un affidavit, il obtint son visa d'entrée pour les États-Unis.
Benjamin fit sa connaissance à Berlin. C'est pourtant à Paris, en exil, qu'elle intégra son cercle d'amis proches. Elle était alors l'épouse de Günther Stern, cousin de Benjamin. En février 1939, Benjamin recommanda à Scholem le livre d'Arendt sur Rahel Varnhagen. L'ouvrage lui avait fait "grande impression", car il nageait "d'une brasse vigoureuse contre le courant édifiant et apologétique des études juives". Hannah Arendt s'employa à faire libérer son ami du camp où il était interné. Benjamin lui envoya une première version de ses thèses Sur le concept d'histoire. Ce fut Hannah Arendt qui transmit à Gershom Scholem, avec un retard de quatre semaines, la nouvelle de la mort de leur ami commun : "Les Juifs meurent en Europe et on les enfouit comme des chiens", écrivit-elle.
L'amitié entre Benjamin et Brecht naquit à Berlin à la fin des années 1920. Elle allait perdurer dans l'exil, qui commença pour eux au printemps 1933. Benjamin et Brecht se rencontrèrent à plusieurs reprises à Paris et à Skovsbostrand au Danemark. Ils jouaient aux échecs, projetèrent d'écrire ensemble un roman policier, traduisaient et interprétaient Baudelaire, se querellaient sur Kafka, sur la politique des exilés ou encore sur l'attitude de Gide envers l'Union soviétique. Benjamin livra une analyse de Grand'peur et misère du IIIe Reich, pièce créée en 1938 à Paris. Interné, Benjamin commenta aux officiers français le poème de Brecht sur Lao-Tseu qui thématisait la victoire de l'eau sur la pierre.
La sociologue, journaliste et photographe Gisèle Freund rencontra souvent Benjamin à la Bibliothèque Nationale pendant qu'elle rédigeait sa thèse, La photographie en France au dixneuvième siècle (1936). Sa recherche envisageait pour la première fois la photographie à travers des problématiques sociologiques et d'un point de vue matérialiste. Benjamin en fit deux recensions et reprit certains chapitres dans son travail sur les Passages. Freund — née Gisela Freund à Berlin — avait entamé des études de sociologie et d'histoire de l'art à Francfort, avant de s'exiler à Paris en 1933. Pionnière de la photographie en couleur avec ses portraits d'artistes qui fréquentaient la sphère littéraire de la rue de l'Odéon, elle obtint une reconnaissance internationale.
En 1915, Adrienne Monnier ouvrit La Maison des Amis des Livres rue de l'Odéon. La librairie devint rapidement le point de rencontre de l'avant-garde littéraire en France. Monnier fut présentée à Benjamin par Félix Bertaux en 1930. Le philosophe lui rendit un hommage dans le Journal parisien. Benjamin traduisit en allemand le texte de Monnier, La Vierge sage, tandis que cette dernière fut la médiatrice, la promotrice et l'éditrice des travaux de Benjamin. Avec le soutien de Bryher (i. e. Winifred Ellermann), Gisèle Freund, Helen Hessel et Sylvia Beach, qui tenait une librairie anglaise dans l'immeuble d'en face, elle obtint en novembre 1939, par Henri Hoppenot, un diplomate de leurs amis, la libération de Benjamin du camp de Nevers, où il avait été interné au début de la guerre.
L'exposition "Walter Benjamin Archives" est à voir à Paris au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme jusqu'au 5 février 2012.
Annoncer l'exposition "Walter Benjamin Archives" sur votre site
Ce qui donne : Walter Benjamin avait une prédilection pour la forme miniature, pour ce qui est à première vue insignifiant et secondaire. C'est dans ce contexte que son écriture micrographique peut être appréhendée. Jusqu'aux alentours de l'année 1918, le geste graphique est encore ample, le penchant de Benjamin pour la micrographie se développant principalement dans les années 20. Lire la suite sur Moreeuw.com : Exposition Walter Benjamin Archives Paris. Site officiel de l'exposition : Walter Benjamin Archives MAHJ
|
|||