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Vice et VoluptéLes 7 péchés capitaux de Dürer à Nauman |
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La sécularisation de la société et l’influence déclinante de la théologie morale chrétienne n’empêchent pas la notion de péché capital de conserver encore de nos jours une grande actualité comme le prouvent le film hollywoodien Seven (1996) de David Fincher ou des œuvres d’art comme Vices and Virtues (1983-1988 / 2008) de Bruce Nauman
C’est le pape Grégoire Ier (vers 540-604) qui le premier parla des « sept péchés capitaux ». Il désignait ainsi sept postures de l’âme qui relèvent de mauvaises dispositions du caractère ou de vices et qui ont pour conséquence de mettre fin à la relation entre l’homme et Dieu comme entre les hommes eux-mêmes : Superbia/l’orgueil, Avaritia/l’avarice, Invidia/l’envie, Ira/la colère, Luxuria/la luxure, Gula/la gourmandise, Acedia/la paresse.
La position de la société vis-à-vis des différents vices a pris dans les temps récents un caractère ambivalent : la cupidité, l’envie ou la gourmandise (sous la forme du consumérisme) sont devenues des moteurs du système économique capitaliste et la luxure a, sous les dehors de la promiscuité sexuelle, perdu toute connotation péjorative dans de larges catégories d’une société portée par l’hédonisme. On observe cependant aussi des tendances contraires : la cupidité du manager est fustigée comme mentalité d’arnaqueur et les comportements consuméristes de la société du tout-jetable le sont comme superficiels et dénués de sens.