Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Eiapopeia. L'enfant en Klee |
|||
Zentrum Paul Klee, BerneExposition du 24 septembre 2011 au 11 mars 2012Le Zentrum Paul Klee présente l'exposition "Eiapopeia. L'enfant en Klee". A voir à Berne jusqu'au 11 mars 2012. "Si, parfois, une impression primitive naît de l’observation de mes choses, cette "primitivité" s’explique par ma discipline de la réduction en peu d’étapes. Elle est l’expression de mon esprit économe et donc de l’ultime connaissance du métier. C’est donc, en fait, le contraire d’une véritable primitivité." Paul Klee, 1909, dans son Journal Quelque 130 dessins et travaux en couleur de la collection sont présentés en compagnie de l'installation poétique Karussell de l'artiste Carsten Höller. Des courts métrages des frères Lumière complètent l'exposition. Le carrousel pour enfants de Carsten Höller ne tourne pas à un tempo infernal, mais au contraire avec une lenteur infinie – et en sens inverse, ce qui pourrait atténuer quelque peu la frustration de ne pouvoir s’y installer. Les courts films des frères Lumière sont plus dynamiques. Les images prises au temps des pionniers du cinéma donnent l’impression que le temps s’est arrêté. Les saynètes filmées par les Lumière montrent clairement la rapidité avec laquelle le jeu paisible des enfants peut dégénérer en dispute déchaînée. Elles révèlent le comportement sans détours des enfants – un état de fait intemporel s’il en est.
A côté de la mécanique du carrousel et des images de cinéma, l'oeuvre de Paul Klee forme naturellement le coeur de l'exposition. L'enfance est l'un des motifs privilégiés de l'artiste, qui avait redécouvert ses propres dessins d'enfant en 1902. Impressionné par les gribouillages enfantins, Paul Klee a intégré, plus tard, ses dessins dans son catalogue d'oeuvres, les considérant dès lors comme des oeuvres à part entière. Comme dans les films des Lumière, les oeuvres ne montrent pas seulement des bambins gentils et charmants, mais aussi des enfants en colère et agressifs. Les oeuvres évoquent les "méchants" ou les victimes et ne sont pas, à priori, naïfs: en bon observateur, Paul Klee savait que les enfants peuvent aussi être de rusés calculateurs pour embobiner leur "victime".
"Klee est un prince, un enfant du dimanche que nous laissons jouer car son jeu pur et inspiré par les génies
enchante notre propre vie avec la gracieuse eiapopeia de l’empire céleste."
Waldemar Jolles dans la revue Das Kunstblatt, 1919
|
|||