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Emily Carr |
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Grandement admirée pour son travail de peintre et d’écrivain, Emily Carr est l’un des noms les plus connus de la scène artistique canadienne tout en restant passablement méconnue. Bien que son influence ait été des plus marquantes sur la peinture de paysage en Colombie-Britannique pendant le XXe siècle, l’étendue de ses réalisations et la nature de son rôle au sein de l’art canadien n’ont jamais été vraiment explorées. Cette exposition examine comment ont évolué nos perceptions d’Emily Carr et de sa démarche. Elle propose un parcours en trois temps qui souligne les moments clés de l’œuvre de l’artiste, son apparition sur la scène nationale, la première interprétation historique de son œuvre et les réinterprétations contemporaines.
La première section s’ouvre sur une reconstitution partielle de l’exposition de 1927 L’art autochtone et moderne de la côte ouest du Canada, qui soulignait l’importance de la production artistique des Premières Nations de cette région du Canada et la source d’inspiration qu’elle constituait pour les autres artistes tels que Paul Kane, Edwin Holgate, A.Y. Jackson, Anne Savage et Emily Carr. Cette exposition avait révélé Carr au grand public, et lui avait permis de rencontrer d’autres artistes, dont Lawren Harris, du Groupe des Sept, qui jouera un rôle important dans la suite de sa carrière.
La seconde section est inspirée de l’exposition commémorative de 1945, Emily Carr : ses peintures et esquisses, organisée en grande partie par Lawren Harris, dans laquelle Carr est présentée comme une artiste moderniste canadienne, inspirée par son environnement immédiat. On y découvre l’approche subjective de Carr et son interprétation spiritualiste de la nature.
La troisième section propose une interprétation contemporaine des thèmes abordés par l’artiste : arbres et ciels, juxtaposés au contexte de l’industrie forestière des années 1930, dont certains révèlent une Emily Carr environnementaliste avant l’heure, mâts totémiques et villages amérindiens, largement publicisés par l’industrie touristique de l’époque. On y verra également l’image d’Emily Carr par ses caricatures, ses autoportraits, ses écrits, ainsi que par le biais de la perception de ses amis, de la critique et d’amateurs d’art.