Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

Cima

Maître de la Renaissance vénitienne

Musée du Luxembourg, Paris

Exposition du 5 avril 2012 au 15 juillet 2012




expo cima paris
Cima, "Vierge à l'enfant avec Saint-Michel et Saint-André" (détail), vers 1496-1498, panneau, 194x134 cm, Italie, Parme, Galleria Nazionale, avec l'aimable autorisation du Ministero per i Beni e le Attivita Culturali-Galleria Nazionale du Parma, © Archives Alinari, Florence, Dist. Réunion des musées nationaux - Grand Palais / Georges Tatge

Le Musée du Luxembourg présente l'exposition "Cima. Maître de la Renaissance vénitienne". A voir à Paris à partir du 5 avril 2012.

Originaire d'une petite ville de Vénétie, Giovanni Battista Cima (1459-1517) est l'un des principaux représentants de la peinture vénitienne de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. Au contact des plus grands artistes de Venise, Cima se forge un style raffiné allié à une technique parfaite, qui le distingue entre tous. Ses compositions savamment équilibrées s'illuminent de couleurs éclatantes, nichées au coeur de paysages poétiques, inspirés de son pays natal. A travers une cinquantaine d'oeuvres, l'exposition "Cima. Maître de la Renaissance vénitienne" au Musée du Luxembourg de Paris déroule le fil chronologique de la carrière de Cima da Conegliano et permet de comprendre l'évolution de son art. Elle met en évidence le rôle fondamental du maître dans la peinture vénitienne et européenne de la fin du XVe siècle.

Rien dans ses origines ne prédestine le jeune Giovanni Battista Cima à devenir un célèbre artiste de Venise. Il n'y est pas né, mais a grandi dans l'arrière-pays, dans une petite ville nommée Conegliano, située au pied du massif montagneux des Dolomites. Son père est un entrepreneur du textile, la famille est donc aisé et le peintre reçoit une excellente éducation. C'est donc un destin hors du commun qui attend Cima à Venise : il parvient vite à s'imposer comme un maître réputé, malgré la concurrence qui fait rage. Aux côtés de Giovanni Bellini (1425-1516) et de Vittore Carpaccio (1460-1526), Cima compte parmi les grands peintres vénitiens. Alors qu'à la fin du XVe siècle, la ville est l'un des pôles les plus brillants de la Renaissance italienne, sa peinture y est appréciée et recherchée par une clientèle exigeante.

Cima doit d'abord sa réussite à la perfection de son art, fondé sur la minutie du dessin, à sa maîtrise de la peinture à l'huile (technique alors relativement nouvelle), ainsi qu'à l'intensité de sa palette de couleurs. Sa virtuosité lui permet une précision exceptionnelle dans la représentation des détails : la ciselure d'un bijou, la texture chatoyante d'une draperie... Mais c'est surtout la manière saisissante avec laquelle il dépeint les visages, les expressions et les regards, souvent mélancoliques, qui confère à ses peintures une profonde humanité.



La réussite de Cima réside aussi dans sa réceptivité aux idées nouvelles et dans son extraordinaire capacité d'assimilation. Il fait ses premières armes dans le sillage des peintres Antonello de Messine (1430-1479) et Giovanni Bellini. Plus tard il propose à son tour de nouveaux modèles auxquels Bellini ou Albrecht Dürer (1471-1528) ne seront pas insensibles. Les maîtres de la génération suivante, tels que Lorenzo Lotto (1480-1556) ou Titien (1490-1576), y puiseront des idées pour leurs propres compositions. A l'apogée de sa carrière, Cima influence la peinture tonale de Giorgione et va être le maitre de la génération de Lorenzo Lotto, Titien et Sebastiano del Piombo. Ce sont ainsi plusieurs générations d'artistes qui, autour de Cima, n'auront cessé de dialoguer entre elles.

Dans sa peinture, Cima explore des effets de composition inédits, en mêlant la nature et l'architecture. Il introduit des asymétries et des échappées insolites, ménage des ouvertures surprenantes. Partout transparaît son amour des vastes espaces, exaltés par la lumière, encadrés de montagnes et de collines, qui évoquent les reliefs de sa région natale. Il donne ainsi un souffle nouveau à la peinture de paysage. Nul autre avant Cima, n'a su peindre la Vénétie avec une telle poésie.

L'exposition "Cima. Maître de la Renaissance vénitienne" est à voir à Paris au Musée du Luxembourg du 5 avril 2012 au 15 juillet 2012.


Expo Cima da Conegliano : la bande-annonce par Rmn-Grand_Palais




arts plastiques contemporains
homme invisible
Galerie d'art contemporain
Peintures, sculptures et objets d'art