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Beauté animale

De Dürer à Jeff Koons

Grand Palais, Paris

Exposition du 21 mars 2012 - 16 juillet 2012




lionne
Théodore Géricault, "Tête de lionne", Paris, musée du Louvre, départements des peintures

Le Grand Palais présente l'exposition "Beauté animale, de Dürer à Jeff Koons". A voir à Paris à partir du 21 mars 2012.

L'exposition "Beauté animale, de Dürer à Jeff Koons" explore les rapports que les artistes entretiennent avec les animaux et démontre que le lien entre art et science, entre notre soif de connaissance de l'animal et notre fascination pour sa beauté, continue d'être étroit. Le parti pris est radical et inédit : ne sont sélectionnées que des oeuvres où l'animal est représenté seul et pour lui-même, hors de toute présence humaine. Le visiteur est ainsi environné d'animaux représentés par les plus grands artistes.

Peintures, dessins, sculptures, photographies... cette manifestation réunit environ 130 chefs-d'oeuvre de l'art occidental, de la Renaissance à nos jours, provenant des plus grands musées du monde. Cette merveilleuse ménagerie, scénarisée dans un souci de clarté et d'accessibilité à tous les publics, mêlera le sauvage et le domestique, l'étrange et le familier.

Comme la beauté humaine, la beauté animale doit répondre à des critères précis, qui varient selon les époques et les milieux. C'est à la Renaissance que se produit une révolution : des artistes exceptionnels, comme Dürer, puis des pionniers de la zoologie se penchent sur les animaux et les décrivent avec minutie. C'est aussi le moment où la découverte du Nouveau Monde révèle de nouveaux animaux, comme les perroquets ou les dindons. Très vite se constituent des répertoires. Dès qu'ils peuvent observer des animaux, les peintres les consignent dans des albums. Il leur arrive de reprendre certains motifs ayant déjà inspiré d'autres oeuvres. Ils ont également recours à l'étude de l'anatomie et s'efforcent de décomposer les mouvements, comme le galop du cheval. Mais l'homme ne se contente pas de représenter la beauté animale, il agit sur elle en transformant les bêtes elles-mêmes. Pour cela, il convoque tous les moyens de la science. De nouvelles races de vaches, de chiens, de chats, apparaissent dans les oeuvres d'art. A l'inverse, des tableaux nous restituent des races passées de mode.

beaute animale
Théodore Géricault, "Tête de cheval blanc", avant 1816-1817 (?), huile sur toile, 65x54 cm, Musée du Louvre, département des Peintures. © Service presse Réunion des musées nationaux - Grand Palais / Thierry Le Mage

Nous sommes tous marqués par Buffon et son Histoire naturelle, publiée peu avant la Révolution, à cause des irrésistibles portraits d'animaux qu'elle contient. Mais Buffon fait aussi le tri entre les animaux nobles et les animaux ignobles. Le bon et le beau se confondent. Ces classifications arbitraires peuvent expliquer nos phobies par exemple pour les insectes. De fait, certaines espèces sont négligées des scientifiques et des artistes. Aujourd'hui, l'art bouleverse ces valeurs et les artistes s'attachent à des animaux longtemps dénigrés. C'est le cas de la chauve-souris de César ou de l'Araignée de Louise Bourgeois.



La publication de L'origine des espèces par Charles Darwin en 1859 est un choc pour la civilisation judéo-chrétienne. Le naturaliste y développe sa théorie de la sélection naturelle, fondée sur la lutte pour la vie ; il affirme le cousinage de l'homme et du singe. Des artistes s'intéressent à ces théories. L'image du singe, jusque-là dérisoire et convenue, s'en trouve bouleversée et il en résulte de troublants portraits, comme l'extraordinaire Orang-outan de Pompon.

Les récits bibliques racontent la création des animaux et leur sauvetage sur l'arche de Noé. Ces mythes nous parlent d'un droit de vie et de mort que les hommes auraient sur leurs prétendus "frères inférieurs". Longtemps niée, la souffrance des animaux est enfin reconnue sous l'impulsion de Montaigne ou de La Fontaine. La question de l'âme animale est posée, puis l'empathie finit par l'emporter avec la création d'associations protégeant le droit des animaux (SPA en France en 1845) et d'un arsenal légal (loi Grammont en France en 1850). Les oeuvres d'art démontrent la sensibilité des animaux et toute leur gamme d'expressions irrésistibles.

beaute animale expo
Jacopo da ponte, dit Jacopo Bassano, "Deux chiens de chasse attachés à une souche" (détail), 1548, huile sur toile, Paris, Musée du Louvre, Département des Peintures © Service presse Réunion des musées nationaux - Grand Palais / Stéphane Maréchalle

A la Renaissance, les animaux exotiques sont très recherchés par les grands de ce monde. Les rois et les papes les collectionnent dans des ménageries auxquelles certains artistes ont un accès privilégié. Leurs oeuvres sont devenues des témoignages précieux. Le public découvrira ainsi le destin extraordinaire du rhinocéros de Léon X ou de la girafe de Charles X, dont la traversée de la France, de Marseille à Paris, a fait sensation. En 1793, la Ménagerie du Jardin des Plantes donne le signal de l'essor des zoos, dont la popularité ne se dément pas. La France permet ainsi aux artistes d'accéder aux animaux : c'est l'origine de l'"art animalier", sous l'impulsion de Barye et de Delacroix. Les artistes y trouvent des modèles de plus en plus variés.


Teaser de l'expo Beauté animale au Grand Palais... par Rmn-Grand_Palais

Beaucoup de créateurs s'interrogent aujourd'hui sur le rapport homme/animal et s'alarment de la menace qui pèse sur la biodiversité. Après le panda de Chine puis le bébé phoque, l'ours polaire est devenu le symbole de cette menace. A lui seul, il alerte l'homme sur l'avenir de la planète. Une sculpture aussi magnifique que L'Ours blanc de Pompon finira-t-elle par avoir avant tout une valeur de témoignage, celui d'une espèce disparue ? La beauté animale ne sera-t-elle bientôt plus qu'un souvenir ?

L'exposition "Beauté animale, de Dürer à Jeff Koons" est à voir à Paris au Grand Palais du 21 mars 2012 au 16 juillet 2012.



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Exposition "Beauté animale, de Dürer à Jeff Koons", Paris 2012 :

Depuis la Renaissance, artistes et naturalistes n'ont cessé d'observer les animaux et de les représenter avec toute l'exactitude possible. Néanmoins, le naturalisme s'arrête là où commencent la norme et la morale : des critères éthiques et esthétiques sont mis en place, qui motivent les différences de point de vue. Ainsi, les manières de représenter une même bête varient extraordinairement. Elles traduisent notre fascination et notre curiosité pour un monde qui n'a pas fini de livrer sa diversité.

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Site officiel de l'exposition Beauté animale : RMN Grand Palais



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