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Temps retrouvéOeuvres du FRAC des Pays de la Loire au Musée des Beaux-Arts d'Angers |
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Le parti pris était de faire se côtoyer, dans ce lieu de mémoire et d’histoire de l’art qu’est le musée, le passé et le présent, et de faire entrer en résonance des œuvres « patrimoniales » avec des œuvres de la création actuelle, contemporaines, sur la base de rencontres non pas aléatoires mais non définies par une quelconque thématique ou une idée théorique, avec une certaine liberté. D’où cette succession de croisements et de dialogues sur des modes divers : thématique, formel, historique, allégorique ou poétique, décalé ou malicieux, en harmonie ou en opposition.
Depuis la salle des Primitifs italiens jusqu’aux salles contemporaines du musée avec François Morellet ou Daniel Tremblay, les œuvres du Frac se fraient des passages, s’insinuent entre des œuvres du musée, en remplacent momentanément d’autres, et invitent à une promenade dans le parcours chronologique puis thématique du musée des Beaux-Arts.
Cela provoque des conversations, des clins d’oeil, des interrogations ou des réflexions, induisant des échos ou des chocs d’une époque à l’autre. Ainsi l’histoire de l’art passée est toujours présente, parfois bousculée, renversée, les genres sont revisités : portraits, paysages, natures mortes et allégories n’ont de cesse de se répéter en se renouvelant avec un langage nouveau.
Que ce soit Eric Poitevin des personnages, des arbres ou des animaux au milieu des salles du XVIIè siècle, Sam Samore qui revisite l'idée de beauté féminine au sein des salles du XVIIIè siècle français, Johannes Kahrs qui dénonce la violence dans une vidéo entourée par des tableaux néoclassiques pleins de violence, un portrait d'Orlan qui interroge les canons de la beauté aux côtés de portraits à tendance fauve de la collection ou encore Fred Sandback qui rejoint son contemporain François Morellet par son langage minimaliste, et toutes les autres, ces artistes provoquent par la présence inhabituelle de leurs œuvres, un regard bienvenu sur les collections du musée.
Un journal de l’exposition est mis à disposition du public afin de découvrir l’exposition à son rythme, en toute autonomie.