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Visions d’Égypte[ Estamper ] |
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BnF, ParisExposition du 1er mars au 5 juin 2011C’est encore pour obtenir la copie exacte de bas-reliefs, d’inscriptions, de stèles que Prisse d’Avennes utilise l’estampage. Son fils, Émile-Maxime, dans la biographie qu’il consacre à son père, décrit comment l’archéologue procédait : « […] l’estampage ou moulage en papier est un procédé dont Prisse d’Avennes et Nestor L’Hôte se servaient déjà en 1832. C’était du reste un moyen sûr, rapide et peu encombrant, donnant avec une fidélité incontestable la copie de l’original, qu’ensuite on pouvait surmouler en plâtre. Ceux dont le relief était très accentué, étaient préalablement renforcés sur le monument même, à l’aide de plusieurs feuilles de papier mouillées et superposées, sur lesquelles on étendait une légère couche de colle au moment de les appliquer. Chaque feuille était successivement tamponnée à l’aide d’une brosse ou de morceaux de linge formant tampon. Tous les estampages étaient, avant le moulage, enduits d’un vernis spécial qui avait pour but de rendre le papier imperméable. » Ainsi, l’égyptologue peut-il donner à voir en trois dimensions tous les reliefs étudiés, des bas-reliefs de temples ou de tombes, aux panneaux épigraphiés, aux motifs décoratifs de portes de chaire en bois, de portes en bronze ou de fragments de frise de mosquées. Pour réaliser ces estampages, Prisse et Willem de Famars-Testas utilisent des feuilles de papier d’un format folio, et c’est par leur réunion qu’ils obtiennent la reproduction de motifs atteignant plusieurs mètres de haut ou de large.
Certains estampages sont rehaussés de crayon, voire même de couleurs pour la publication.
Sans doute ont-ils servi à la réalisation des bas-reliefs en plâtre donnés par Émile Prisse
d’Avennes au musée du Louvre.
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