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Django Reinhardt - Swing de Paris

Cité de la musique, Paris

Exposition du 6 octobre 2012 - 20 janvier 2013




exposition Django Reinhardt

La Cité de la musique de Paris présente l'exposition Django Reinhardt - Swing de Paris.

Enfant de la balle né à l’arrière d’une roulotte, aristocrate du swing grandi dans les bas-fonds de la « Zone », Django Reinhardt (1910-1953), « fils de l’air » comme se plaisait à le décrire Jean Cocteau, a conquis aussi bien les intellectuels férus de jazz que les danseurs des bals canailles ou la clientèle chic des cabarets sélects, grâce à la magie de sa guitare. Cette popularité n’a pas faibli, au contraire, elle semble même avoir crû avec les années, l’engouement pour le jazz manouche trouvant des échos dans la nouvelle chanson française ou le cinéma.

Auréolé de la liberté chère à ses frères tsiganes, indépendant et fantasque, Django Reinhardt a fasciné ses contemporains par la manière dont son éclatante virtuosité a triomphé de son handicap, faisant oublier qu’il avait perdu l’usage de deux doigts dans l’incendie de sa roulotte, à l’âge de dix-huit ans. Prenant la tête, avec le violoniste Stéphane Grappelli, du Quintette du Hot Club de France, il a donné naissance à un nouveau style de jazz : le jazz manouche. Il a partagé la scène avec certains des plus hauts créateurs du genre : Coleman Hawkins, Duke Ellington ou Benny Carter. Sa notoriété s'étendait jusqu’aux États-Unis, qui virent dans le jazz de ce gypsy ne parlant pas anglais et vivant dans une roulotte, un symbole d’excentricité française !

exposition Django Reinhardt
Émile Savitry, Portrait de Django Reinhardt, 1933

Des bals de la rue de Lappe au Boeuf sur le toit, des boîtes de Pigalle à la Salle Pleyel, des grands cinémas des Champs-Élysées au Cirque Médrano ou aux puces de Saint-Ouen, le parcours de Django est une géographie parisienne en soi. Outre une collection de documents inédits et l’évocation de l’atelier des mythiques guitares Selmer, l’exposition fait une place à ceux qui ont su capter l’âme de Paris : des photographes comme Eugène Atget, Brassaï, Émile Savitry, Willy Ronis ou Robert Doisneau, mais aussi des écrivains, des peintres et sculpteurs. Tout un ensemble d’oeuvres qui reflètent ce brassage culturel qu’incarne la musique de Django, nourrie d’influences cosmopolites et universelle par sa portée.



Parcours de l'exposition Django Reinhardt

  • L’enfance tsigane : de la route à la Zone - 1910-1924

    Appartenant à la communauté manouche, né dans la campagne belge le 23 janvier 1910, Django est fils d’un musicien ambulant. Il est élevé par sa mère qui, à la fin de la Première Guerre mondiale, installe sa roulotte dans la « Zone », terrains vagues au pied des vieilles « fortifs » de Paris qui accueillent le petit peuple de la capitale immortalisé par Eugène Atget.

  • Paris musette - 1924-1928

    Django se fait remarquer par plusieurs accordéonistes et les accompagne dans les bals musette et guinguettes de l’Est parisien. Ensemble, ils font valser les Apaches de Belleville à La Java et les fortiches de la rue de Lappe, rythmant les distractions de ce Paris secret, où Brassaï promène son attirail photographique comme Django sa guitare. L’incendie de sa roulotte en octobre 1928 brise les espoirs du musicien.

  • De La Java au jazz - 1928-1933

    À la suite de cet accident, Django réapprend à jouer de la guitare, en développant une technique spécifique qui compense la perte de l’usage de deux doigts, atrophiés, de sa main gauche. Sa vie prend la direction du Sud. Pendant l’été 1930, il rencontre le peintre et photographe Émile Savitry qui l’initie au jazz. Regagnant Paris, il fait l’ouverture du cabaret La Boîte à matelots, où son talent est remarqué.

  • Jazz hot ! - 1934-1939

    La complicité musicale entre Django Reinhardt et le violoniste Stéphane Grappelli donne naissance fin 1934 à un groupe unique en son genre, le Quintette du Hot Club de France. Jusqu’à la guerre, cette formation sera l’ambassadrice de ce swing français qui rencontre son public, par la magie des ondes, jusqu’aux États-Unis. Django côtoie aussi la plupart des grands jazzmen noirs américains qui ont fait de Paris leur ville d’adoption, de Louis Armstrong à Coleman Hawkins, et des écrivains comme Jean Cocteau ou Anaïs Nin.

  • Nuages : swing sous l’Occupation - 1940-1944

    Séparé de Stéphane Grappelli, resté en Angleterre, Django Reinhardt forme un « Nouveau Quintette » avec, à la place d’un violon, la clarinette du jeune Hubert Rostaing. Dans Paris occupé, le swing devient la nouvelle passion d’une jeunesse qui tente d’oublier les heures noires qu’elle traverse, et le jazz français connaît un âge d’or paradoxal dont Django, avec le succès de Nuages, est loin d’être absent.

  • Rêves d’Amérique - 1944-1950

    En 1945, le guitariste tourne dans un big band de l’armée américaine. L’année suivante, il est invité par Duke Ellington à participer à une tournée comme soliste de son grand orchestre qui passe par les principales villes américaines. À son retour en France, il adopte la guitare amplifiée. Cependant, il peine à retrouver la notoriété des années de guerre et finit par délaisser la musique pour reprendre sa vie nomade, se consacrer à la peinture, au billard, à la pêche, et à son fils Babik.

  • Nuits de Saint-Germain-des-Prés - 1951-1953

    En 1951, Django retrouve le goût de la musique grâce à des musiciens plus jeunes, férus de be-bop (le jazz moderne), qui font les beaux soirs du Club Saint-Germain. Une nouvelle tournée aux États-Unis est prévue, mais Django n’aura pas le temps de retourner sur la terre qui a vu naître le jazz : il meurt, à la suite d’une hémorragie cérébrale, le 16 mai 1953 dans la petite ville de Samois-sur-Seine où il avait élu domicile.



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