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Didier MencoboniEpisode IX : Révolutions |
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Galerie Eric Dupont, ParisExposition du 28 janvier 2012 au 25 février 2012La Galerie Eric Dupont présente l'exposition "Didier Mencoboni, Épisode IX : Révolutions". A voir à Paris à partir du 28 janvier 2012. Didier Mencoboni est né en 1959 à Guingamp. Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) en 1990 et 1991. En 1994, il reçoit une bourse pour un voyage en Islande. En 1999, Didier Mencoboni reçoit le prix Pollock-Krasner Foundation. "Le mobile est aussi une peinture. Dans mon travail, il est un chapitre supplémentaire, il complète le processus à l'oeuvre dans les différents ensembles qui vont de la série ...Etc... jusqu’aux soies colorées. Accumulation de plans colorés, le mobile additionne comme toute peinture de multiples expériences. De ses origines à ses développements, il contient des tableaux précédemment peints et poursuit particulièrement une série intitulée Random remake, série présentée à la galerie lors de la précédente exposition Épisode VIII. Ces oeuvres étaient constituées de fragments d'aquarelles découpés, distribués et collés au hasard à la surface de la toile. Dans le mobile, elles trouvent un développement où le mouvement s’amplifie par le biais d’une occupation spatiale qui développe par là un nouvel espace de prospection. La brillance des surfaces, la transparence des couleurs, l’utilisation du miroir sont autant d'éléments qui modifient tout autant sa nature que l'environnement dans lequel le mobile est placé. Les mouvements incessants des formes recomposent indéfiniment, au moindre souffle d’air, l'ensemble. Telle surface devient une ligne, un miroir recadre et réfléchit une image fugace, un bleu devient un rouge, une ligne devient une ellipse, une ellipse un cercle. C'est dans cette autonomie qui les libère du cadre que les couleurs réinventent de perpétuelles figures, autour de leurs infinies révolutions. Intitulées Slim, deux séries d'étagères accompagnent les mobiles. En poursuivant le travail engagé depuis le début des années 90, ces nouvelles étagères sont constituées d'aquarelles marouflées sur aluminium et posées sur de fines cornières, il s’agit de versions en quelque sorte « allégées» des premières étagères qui portaient en elles l'épaisseur des toiles et des châssis. Ainsi débarrassées d’une partie de leur histoire, elles accèdent à un nouveau statut qui leur confère un impact visuel supplémentaire. Parmi ces étagères, en guise d’allusion aux mobiles, des pièces composées de miroirs mais aussi de fines toiles que l’on pourra lire comme autant de champs d'expériences où se conjuguent illusion et matière. Au mur, des aquarelles de grand format constituées de ponctuations colorées poursuivent, à leur façon, la série des Projections qui sur de grandes feuilles horizontales mettent en scène des expositions virtuelles. Cette fois, à la différence de ces Projections, les murs ont disparu, ne reste, entre envahissement et concentration, qu’une pluie de couleurs."
Didier Mencoboni -
Décembre 2011
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