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Denis Savary |
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Biographie Denis SavaryL'artiste suisse Denis Savary naît en 1981 à Granges-près-Marnand. En 2004, Denis Savary obtient un diplôme d’arts visuels de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL). Artiste en résidence au Palais de Tokyo (2007), il partage son temps entre Lausanne et Paris. Au long de son parcours il expose notamment au Jeu de Paume à Paris, au Capc de Bordeaux ou encore au Palais de Tokyo. Son travail se décline principalement par deux médiums: le dessin et la vidéo. Il entretient des liens forts avec Christian Bernard qui le soutient et présente régulièrement son travail au Mamco. En 2008, il travaille comme scénographe avec la 2bcompany au côté de François Grémaud sur la pièce Simone, two, three, four. Depuis 2009, il met en scène Serge Renko et Pierre Mifsud dans un projet intitulé Les Mannequins de Corot qu’il inaugura au musée des Augustins à Toulouse dans le cadre du Printemps de Septembre. En 2010, ce projet est accueilli au Centre culturel suisse de Paris et au musée Rath de Genève lors de la rétrospective Camille Corot. Le travail de Denis Savary a été récompensé à plusieurs reprises. Il est ainsi lauréat de la bourse de la Fondation René Liechti pour l’art, du Prix fédéral d’art, du Prix Ernest Manganel ainsi que de la Fondation Leenaards.
Début 2010, Delphine Lorenzo et Denis Savary décident de créer la compagnie Lorenzo/Savary.
Expositions Denis Savary (sélection)Considéré comme un artiste phare de sa génération en Suisse, Denis Savary présente sa première monographie d'envergure en France. A l’instar de ses deux expositions personnelles au Centre Pasquart (Bienne) et à la Villa Bernasconi (Genève) cette année, il conçoit son projet à la Ferme du Buisson comme une réflexion sur l'idée-même d'exposition, mêlant oeuvres existantes représentatives de l’ensemble de sa démarche et nouvelles productions. Inclassable et protéiforme, son travail prend tour à tour la forme de sculptures, de dessins, d’installations, de vidéos ou de pièces sonores. Privilégiant des procédés d’appropriation, de citation ou de collaboration, Denis Savary navigue librement entre ces différents médiums et les associe pour mieux explorer le décloisonnement des genres (au croisement de la science et des beaux-arts, de la zoologie, de la botanique et de la littérature) et des époques (chez lui les oeuvres de ses contemporains côtoient aisément celles de Vallotton, d’Hodler ou des indiens hopi). Projetant dans l'architecture particulière du Centre d’art (ses escaliers, ses sous-sols, ses greniers…) le motif de la maison de poupée qui le fascine tant, l’artiste propose une déambulation dans l'intimité de personnages solitaires, où l’on croise les fantômes de Ferdinand Ferber, Oskar Kokoschka, Thomas Edison ou Nicolas de Larmessin. Des plantes vertes anthropomorphiques se balancent au plafond, un manège tourne à vide, des milliers de marines miniatures tapissent les murs, la poupée grandeur nature d’Alma Malher côtoie une table qui grince en souvenir d’une performance chorégraphique… Le jeu de correspondances et de télescopage des références ne manque pas d’évoquer une quête de l’oeuvre d’art totale volontairement dérisoire. L’environnement à la fois plastique, scénique et cinématographique relève ici d’un bricolage monstrueux et hétérogène où s’enchevêtrent films et sculptures, oeuvres originales, éléments de décor et contributions d’autres artistes. Empreinte d’un humour mélancolique caractéristique, Carrousel est une exposition à lire comme un roman ou à écouter comme un morceau de musique : chaque salle est conçue comme le chapitre d’une fiction accompagnée d’une véritable bande-son. Dans ces espaces-temps singuliers traversés de mouvements imperceptibles, c’est toute une mécanique de l’exposition qui se met en branle, petite fabrique d’obsessions où les choses semblent toujours en suspens ou en devenir...
Julie Pellegrin, directrice
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