Danielle Vallet Kleiner

A la fin des années 1980, Danielle Vallet Kleiner s’engage dans une suite d’interventions dans le milieu urbain. Choisissant des lieux abandonnés (voies de chemin de fer), des bâtiments voués à la destruction ou provisoirement inoccupés (église, cinéma, piscine), Danielle Vallet Kleiner réalise un travail de marquage ou de recouvrement à la feuille d’argent qui redessine et transfigure les sites investis. Ces actions sont filmées et donnent lieu à des pièces photographiques.

Au début des années 1990, Danielle Vallet Kleiner commence à voyager : en Asie, dans les pays de l’Est et aux Etats-Unis. Ces déplacements structurent désormais un travail privilégiant le film et la photographie. Si les itinéraires qu’elle construit sont définis par des données géopolitiques (Paris-Berlin-Vilnius, Istanbul-Helsinki), ils prennent aussi en compte une dimension subjective et une histoire personnelle. Ils lui permettent de mener une recherche sur le temps et sa perception, sur les limites et les frontières d’un espace physique et mental.

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