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Claude Lévêque |
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Biographie Claude LévêqueClaude Lévêque - Le Lieu d'art contemporain, Sigean - photo Layla Moget L'artiste plasticien français Claude Lévêque naît à Nevers en 1953. Claude Lévêque est étudiant à l’Ecole des Beaux-Arts de Bourges lorsqu’il découvre l’art moderne, mais c’est à Paris, à l’occasion d’une exposition de Christian Boltanski au Centre national des arts plastiques, qu’il découvre l’art contemporain. Il vient régulièrement puiser ses influences à Paris où il trouve "une scène d’avant-garde (...) lookée par Serge Krügger, designée par les graphistes de Bazooka, peinte par Kiki Picasso, sonorisée par Edith Nylon, les Stinky Toys, Taxi Girl, qui a ses propres stars (Jacno, Marie-France, Elli Medeiros, Alain Pacadis...) et son quartier général : le Palace de Fabrice Emaer (...), et l’enchaînement ininterrompu des concerts et des fêtes, construisant ainsi une esthétique de rupture" qui seront les bases de son oeuvre. Il expose pour la première fois en 1982 au sein d’une manifestation collective à la Maison des Arts de Créteil où il présente une installation intitulée Grand Hôtel . Mises en scène théâtrales, suspens cinématographique, féerie kitsch mêlée à une violence contenue, éclairages rougeoyants, tensions et sons surprenants, l'artiste Claude Lévêque crée des climats graves. Claude Lévêque met en scène des tensions sociales sans pour autant avoir recours à des éléments explicitement violents. Sous des dehors féeriques, une douce rébellion se trame. Traction renversée devant un magasin Vuitton, coups de poings dans des feuilles de plomb, lustres à pampilles et capots de voitures, déambulateurs et trottinettes suspendues, lits d’enfants à tête trouée, restes de fêtes, néons... autant d'éléments avec lesquels Claude Lévêque, qui représente la France à la biennale de Venise 2009, parvient à créer des climats angoissants. Claude Lévêque est proche de la culture alternative, celle de la mouvance punk et rock. L’intérêt, presque la fascination pour des formes d’expression mettant en scène une violence anti-sociale où, à tout le moins, les formes exacerbées d’une altérité radicale, Claude Lévêque l’a tout d’abord expérimenté au travers du mouvement punk, qu’il a vécu intensément et activement, et dont l’iconographie comme les fondements et postulats restent encore aujourd’hui une référence déterminante de son univers personnel. Claude Lévêque a souvent recours à l’installation où la lumière, le son, les enseignes néons créent une hypertension, capable de mettre en scène des dérives sociales. Il fait intervenir des objets familiers, objets de l’enfance (ours en peluche, figurines de baby foot) ou mobilier de collectivité (piscines, dortoirs, salles de classe et complexes sportifs). Son ambition n’est pas d’agir sur l’art mais d’oeuvrer sur le quotidien.
Depuis plus de vingt ans, il expose dans de prestigieuses institutions : PS 1 à New-York, MAMCO
à Genève, Hamburger Bahnhof à Berlin, Musée d'art moderne de la Ville de Paris... Mais il répond
avec le même empressement aux collectifs les plus alternatifs, que ce soit pour investir une HLM
désaffectée à Bourges avec Emmetrop ou à Uckange, dans un des derniers hauts-fourneaux restés
intacts en Lorraine : « J'aime les friches industrielles, comme toute ruine. Parce que j'aime la
destruction ». Abordant la soumission des corps, le culte de la performance ou encore la surveillance
généralisée, Claude Lévêque soulève avec violence les malaises de la société actuelle. « Quand on est
dans une situation précaire, consommer de l'art n'est pas une priorité. Mais cela peut aider à renouer
avec la vie, à ne pas rester dans la souffrance. C'est ça qui sauvera l'art : s'il reste uniquement dans le
circuit marchand, il mourra très rapidement. »
Expositions Claude Lévêque (sélection)Claude Lévêque est l’artiste qui représente cette année la France à la Biennale d’art contemporain de Venise. Celui-ci proposera, au sein du Pavillon français, une installation intitulée « Le Grand Soir », qui s’inscrira dans la lignée de son travail. Notion spécifiquement française de la veille de la révolution, « Le Grand Soir » évoque le moment du basculement d’un monde à un autre. Pour l’accompagner dans ce projet, Claude Lévêque a choisi pour commissaire Christian Bernard, directeur du Musée d’Art moderne et contemporain à Genève. Placée sous le commissariat de Daniel Birnbaum, critique d’art et philosophe suédois, la 53e Exposition internationale d’art contemporain a pour thème : Making worlds // Construire des Mondes et questionne le processus de création artistique.
Claude Lévêque est reconnu depuis de nombreuses années comme un artiste majeur de la scène
française et internationale. Ses oeuvres se réfèrent à la culture populaire, à l’environnement quotidien et
aux images mentales. Il crée des ambiances, des environnements et des objets tout en élargissant la
dimension de l’installation par l’utilisation de l’efficacité sensorielle de la lumière et du son. Jouant de la
capacité des oeuvres à provoquer des émotions visuelles et sensibles, il bouscule les habitudes
perceptives et réactives des références culturelles nécessaires à sa création.
Claude Lévêque par Claude LévêqueJe suis devenu artiste par échec scolaire, lâcheté, peur, inadaptation au monde compétitif presque parfait et par ressentiment ! Par goût de la perversion, seul le soir dans ma chambre, à quinze ans, je punaisais en biais des posters des Rolling Stones en jurant de ne jamais faire les choses normalement. Je suis devenu aujourd’hui un artiste de variété identifié au passé punk qui me colle à la peau. Mon activité au quotidien n’a pourtant rien de punk. J’élabore mes projets à partir de repérages codifiés, observations éclairantes, décryptages de plans et synthèses de notes. Je réalise mes environnements avec des collaborateurs et des entreprises sérieux. Je traite avec des partenaires culturels et financiers, tout en m’éclatant encore dans des concerts moites. Le suivi des chantiers s’opère sur place et par échanges d’e-mails. Quoi qu’il en soit j’ai toujours autant de plaisir à placer les visiteurs en embuscade dans des lieux, tout en brouillant les pistes avec mes effets spéciaux standards. Je navigue au milieu du monde de l’art tout en restant indépendant. Je peux me vendre si besoin, sourire aux bonnes personnes pendant les vernissages et péter en douce. Je ne pense pas qu’on puisse être social, politique ou moral, si ça se dit d’un artiste c’est que c’est déjà foutu. Je n’aime pas le climat délétère de la France, je vais ressortir mes badges no futur !
Claude Lévêque -
Un dimanche de Pentecôte 2007
Vidéo Claude LévêqueOTTO la minute d'art contemporain : Claude... par froggiesmedia Site officiel Claude Lévêque |
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