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Robert Mapplethorpe |
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Biographie Robert MapplethorpeExposition Robert Mapplethorpe - Galerija TR3, Ljubljana. Auteur : robert marin Le photographe américain Robert Mapplethorpe naît à Floral Park dans l’État de New York le 4 novembre 1946. Il décède à Boston le 9 mars 1989. Avec ses clichés dramatiques noir et blanc, Robert Mapplethorpe isole ses sujets, qu'il s'agisse de personnes ou de fleurs, en mettant l’accent sur la forme, l’ombre et l’impact visuel. Ses photographies érotiques d’hommes ont souvent engendré des controverses, déclenchant des polémiques sur le financement public de l’art aux Etats-Unis.
En 1987, il crée sa fondation pour la photographie et pour soutenir la
recherche sur le SIDA. Ses autoportraits montrent son habileté à toucher le spectateur
par la souffrance physique de l’artiste à cause de la maladie. Malgré tout, il ne s’est
jamais représenté comme un faible ou une victime. Chaque portrait est une image
forte et provocante de son identité.
Expositions Robert Mapplethorpe (sélection)Robert Mapplethorpe, mort prématurément en 1989 à quarante trois ans, laisse à la postérité ces photographies, en noirs incandescents et blancs à la luminosité irradiante, qui glorifient les corps dans leur beauté sexuée et maîtrisent les compositions florales au classicisme souverain. Le dialogue amoureux, poétique et artistique noué avec Patti Smith qu’il rencontre en 1969 traverse sa vie et continue à irriguer la créativité de la poétesse rock qui confie réaliser quotidiennement un Polaroid, comme un "petit poème" instantané. Les clichés qu’il tire de cette égérie punk en devenir s’ancrent dans la tradition du portrait de la Renaissance et notamment certains des autoportraits peints par le maître allemand Dürer en 1500, tout en contribuant à définir l’esthétique non conformiste du punk, d’un corps féminin libéré, affirmant sa sensualité androgyne comme un étendard, toisant l’objectif et défiant le regard. "Je voudrais être le dos d’une Rickenbacker s’écrasant sur un mur de pierre lors de la rediffusion d’une bande d’actualités furieuse", scande Patti dans "Corps de plane", rappelant ses débuts en 1973 où elle déclamait des poèmes au CBGB’s où se produisait toute la scène du New York arty et punk avant de se décider à monter sur scène galvanisée par Television en concert. Plus que jamais, le portrait photographique fait résonner cette poésie nourrie du spleen nervalien et du phrasé fulgurant des poètes beat. Ce court-circuit esthétique éclate dans la photographie qui orne la pochette de son premier album Horses, inspiré notamment par les "Garçons sauvages" de William Burroughs qui débute par cette assertion provocante "Jesus died for somebody’s sins but not mine" ("Jésus est mort pour les péchés de quelqu’un mais pas pour les miens"). Intense, inspiré, poétique et militant, ce disque est devenu tant pour sa musique que par la photographie de Mapplethorpe une icône de la scène punk new-yorkaise naissante.
Emma Lavigne
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