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Miriam Cahn |
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Sa thématique de prédilection est faite de paysages souvent vus d'un point de vue aérien, de silhouettes féminines floues, d'enfants, d'animaux et de visages ressemblant à des masques. Les femmes que représente Miriam Cahn sont minces, elles ont l'allure de spectres impalpables, le regard vide et sont toujours entourées par une sorte de halo lumineux.
Les dessins de Miriam Cahn n'ont jamais été conçus comme une phase préparatoire pour d'autres oeuvres, mais comme des oeuvres d'art autonomes.
On retrouve les oeuvres de Miriam Cahn dans les collections des musées du monde entier.
Pour sa première exposition individuelle au sein de la Galerie Jocelyn Wolff à Paris, Miriam Cahn a travaillé sur un mode non chronologique, présentant non seulement des oeuvres anciennes mais aussi des oeuvres réalisées à l'occasion de l’exposition, tout en combinant huiles sur toile, photographies, fusains et différentes techniques sur papier, sans souci de hiérarchie. L’ensemble a été sélectionné autour du tableau das Hirn meiner Mutter (le cerveau de ma mère), oeuvre qui occupe une position centrale et frontale dans l’exposition, point de départ d’un accrochage dense et complexe, où l’espace de la galerie a été sectionné en 2 salles.
Chaque oeuvre s’est vu affecter à peu près le même temps de réalisation, quelqu’en soit le
format ou la technique : le process est ainsi affirmé comme étant le coeur du travail, avant sa
dimension formelle, qui est gérée de manière hétérogène, et dans des mises en oppositions
fortes et "curatorially incorrectes".