Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Joseph Cornell |
|||
|
En 1921, Joseph Cornell s’installe à New York où il travaille dans une entreprise de textile. Entièrement autodidacte, Joseph Cornell se lance dans les années 20 à la découverte des musées, théâtres, vieilles librairies et brocantes de la ville afin de constituer une collection particulière de gravures, livres et objets anciens. Son premier contact avec l’univers surréaliste date de 1931, à l’occasion d’une exposition à la galerie de Julien Levy. Il y effectue en 1932 sa première exposition individuelle, composée de sculptures tridimensionnelles qu’il nomme Shadow Boxes (petites boîtes associant, à la manière d’un décor de théâtre, paillettes, fragments de gravures et sable coloré).
Dès 1936, Joseph Cornell personnalise un peu plus ces boîtes en bois vitrées de sa fabrication en disposant savamment à l’intérieur divers objets : dés à coudre, vieilles photographies, billes et coquillages. La première réalisation de cette série : "Untitled (Soap Bubble Set)", datée de 1936, est aujourd’hui exposée au Wadsworth Atheneum d’Hartford. Dans une boîte tapissée d’un tissu bleu pâle et d’une ancienne carte française de la Lune, Cornell insère divers objets, dont une pipe en terre, un verre à liqueur contenant un oeuf peint et une tête de poupée fixée sur un piédestal en bois blanc. Il crée égaement plusieurs boîtes en hommage à de célèbres chanteurs d’opéra et ballerines. Joseph Cornell puise aussi son inspiration dans l’histoire de l’art, comme en témoigne la "Medici Slot Machine" de 1942, qui contient la reproduction d’un portrait de Laurent de Médicis. Les boîtes de Cornell influencent plusieurs artistes américains du pop art et notamment Robert Rauschenberg.
Dans les années 50, Joseph Cornell réalise de nouveaux collages en deux dimensions, mêlant des découpages de magazines, d’ouvrages contemporains et de reproductions d’oeuvres d’art. Joseph Cornell réalise également un certain nombre de films, dont certains proposent un montage de photogrammes faits de déchets de films raboutés issus des studios d’Hollywood, avec la même technique d’assemblage-collage qui caractérise ses oeuvres plastiques.