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John M. Armleder

Biographie John M. Armleder




L'artiste suisse John M. Armleder naît le 24 juin 1948 à Genève.

Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Genève de 1966 à 1967. En 1968, il passe sept mois en prison pour avoir refusé d'effectuer son service militaire.

John M. Armleder est l'un des fondateurs du groupe Ecart avec Patrick Lucchini et Claude Rychner en 1969.

Sa première exposition solo se déroule en 1973.

Pendant les années soixante-dix, John M. Armleder propose des performances, des vidéos. Ses performances sont marquées par l'influence du groupe Fluxus ainsi que par un esprit néo-dadaïste, distancié et ludique. Elles influenceront sa pratique qui joue de l’intégration et de la perturbation des lieux.

Au début des années 80, Armleder s’inscrit dans le mouvement de la post-modernité et revendique un engagement politique et social. Il utilise l’objet comme ready-made qu’il juxtapose avec les toiles abstraites. Il entreprend des peintures d’ameublement : des tabourets, des tables, des canapés voisinent avec des toiles géométriques, souvent monochromes.

Assimilé à la tendance néo-géo, Armleder élabore un vocabulaire personnel en mêlant l’abstraction au réemploi de meubles, réalisant des pièces entre sculpture et peinture, les furniture-sculpture. Les références et les emprunts à l’histoire de l’art sont clairement avoués.

Depuis 1990, John M. Armleder crée des séries autour de l’ameublement de jardins avec des roues fleuries. Ses dernières installations sont des peintures murales par lesquelles il envahit les murs des lieux d’exposition de larges répétitions de motifs géométriques sur fonds colorés.

Dans ses expositions, John Armleder joue sur le déjà-vu, le refus des genres et un glissement entre l’art et le décoratif. Les notions de décor et d'objets servent de lignes directrices à beaucoup de ses créations.

John Armleder interroge les rapports des oeuvres entre elles et les rapports des oeuvres dans le contexte où elles sont montrées. Souvent, le destin des oeuvres d’art est de venir se fondre dans les décors domestiques, urbains ou muséaux : on accroche un tableau dans le salon au-dessus d’un canapé, on place une sculpture au milieu d’un rond-point du centre ville, les toiles de grands maîtres se détachent harmonieusement sur les velours des galeries des musées. Les oeuvres d’art finissent donc bien souvent comme des pièces d’ameublement, des objets mobiliers comme les autres, des éléments décoratifs. John Armleder se demande alors si le destin des décors ne serait pas de se confondre aux oeuvres ?

Les oeuvres de John Armleder peuvent prendre plusieurs formes: installations, publications, peintures, sculptures, affiches, dessins, photographies, vidéos... Ses peintures géométriques rappellent des tableaux abstraits et se donnent comme quelque chose de facile à faire. Il associe souvent le tableau à un objet, à un meuble posé devant, sans socle, comme dans un intérieur bourgeois : partiellement masquée, la peinture n’existe plus comme chef-d’oeuvre mais forme un ensemble avec le meuble, une sorte de sculpture. Il réalise aussi des peintures murales avec des motifs rappelant l’Op Art, la période psychédélique, et aussi des papiers peints qu’il associe souvent à des objets.



Oeuvres John M. Armleder




Chez John Armleder on trouve des peintures murales ou sur toile associées à des instruments de musique. La présence d’instruments de musique est à mettre en rapport avec la “musicalité” des peintures de John Armleder faites de lignes, de points, de signes répétitifs qui leur donne une certaine rythmique.

  • Zakk Wylde. 1 , 2004, acrylique sur toile et guitare électrique

    La guitare électrique est une icône populaire, en même temps qu’elle est un objet culte, un mythe, dans le milieu du rock. "Il y a une guitare avec une cible peinte dessus, dit John Armleder, et à côté une peinture avec des bandes qui seraient un détail ou une anamorphose de cette cible. Or, c’est la guitare qui a été dessinée pour le musicien Zakk Wylde, d’où le nom de la pièce. Pour les personnes qui le connaissent, c’est immédiatement lisible, et pour les autres c’est simplement une guitare qui ressemble à une abeille. Tous ces faisceaux de lecture sont intéressants."


  • Sans titre (Furniture Sculpture 143), acrylique sur toile et 2 Tumbas

    John Armleder est un passionné de musique, mais si l’on retrouve des instruments dans ses oeuvres c’est avant tout pour leur forme. Ici, le rapport des deux tumbas sur trépieds avec la toile géométrique aux motifs de points noirs qu’ils encadrent est plutôt drôle. L’artiste n’ a pas voulu y mettre de sens particulier, mais l’histoire vient d’elle même et déborde l’intention première de l’artiste : ainsi on peut faire une relation entre le motif peint sur la toile et le son produit par les percussions, on peut mettre en parallèle les couleurs et les formes de cet ensemble, etc.

  • Furniture Sculpture 189, 1988, acrylque sur toile et batterie

    On notera que la batterie électrique est débranchée, donc muette. Elle prend place devant une toile composée en trois parties : deux petites bandes mauves encadrent la partie centrale couleur sable, comme une parenthèse. Les cymbales noires de la batterie se découpent comme des points en reliefs sur une page de silence.


    Les objets sont très présents dans le travail John Armleder qui les utilise dans des jeux de superpositions. Tous les matériaux sont réunis et offrent des formes d’art possibles. John Armleder ne se sert pas des objets dans une stratégie de critique ou de liquidation de la peinture, mais bien plus : il reconnaît aux objets dont il se sert une qualité picturale.

  • Sans titre (Furniture Sculpture), 1995, 12 tables, 12 néons, 260x425x80cm

    12 tables de formats et de couleurs différents accrochées au mur deviennent une peinture abstraite. Ici l’artiste a joué sur un renversement de point de vue traditionnel que l’on a de la table, ainsi que sur la répétition d’un même objet désinvesti de sa fonction première.

  • Opar, 2007, 7 surfs, résine, tissu hologramme, mousse polyuretane, 450 x 35 x 270 cm

    Le mode de la répétition est également mis en oeuvre dans Opar, alignement de planches de surf recouvertes d’un tissu hologramme aux reflets changeants. La répétition amène un rythme, l’objet devient motif, ce qui charge les planches de surf d’un caractère décoratif indéniable.



    Dans ses oeuvres, John Armleder s’approprie la lumière comme matériau. Depuis toujours, la lumière est une des interrogations majeures de la création plastique : elle est l’instrument de la visibilité, la condition de l’apparition du monde et au spectateur.

  • Zothique, 2007, boules disco, moteur, lampe halogène, 140x140x43cm

    John Armleder exploite l’aspect très décoratif de la lumière diffusée par les boules disco dans cette installation très enlevée qui projette des taches de lumière, répétition de petits ronds lumineux, sur les murs, les objets et les spectateurs qui se trouvent dans la pièce. On retrouve autant de petits ronds dans l’oeuvre peinte de John Armleder.

  • Hyper Borea, 2007, 200 néons entrecroisés

    Voici un mur recouvert de néons entrecroisés. La très forte intensité de cet assemblage de néons de couleurs éblouit le regard et écrase les volumes, annihilant ainsi toute possibilité de perception d’un objet extérieur à l’oeuvre.


    La peinture tient une grande place dans les oeuvres de John Armleder. Il réalise des peintures sur toile, des peintures murales et des tapisseries. Pour lui, qui conçoit ses expositions comme de la décoration d’intérieur, le tableau est un miroir : il renvoie au décor, à l’histoire de l’art, aux modes, aux styles. Il n’est pas une fenêtre ouverte sur le monde et qui en donne une image figée, il n’est pas une surface fascinante, comme un lieu sacré. Il est comme un écran vidéo : il s’emplit du monde et de ses circonstances au gré des déplacements que l’artiste opère au sein des styles et des oeuvres, des époques et des situations. Ainsi ses peintures coulées, les effets de la géométrie dont il use dans ses toiles et peintures murales, les assemblages peinture/mobilier sont les instruments de ces déplacements. Par exemple, le motif à pois qui est très présent dans l’oeuvre de John Armleder peut provoquer simplement un plaisir visuel et/ou évoquer le Suprématisme, les codes du décor des années 50 ou une forme de sculpture s’il est associé à un objet. Ainsi le travail de peinture de John Armleder permet de nouvelles circulations du sens, des échanges entre les valeurs du symbolique et de l’utilitaire, l’entrelacs des relations entre les objets d’art et leur décor.

  • Main tenant une boîte d’allumettes, 2007, mine de plomb, peinture acrylique et vinylique sur toile, 100x100cm

    Dans ses peintures, John Armleder a une prédilection pour les pois, les cercles, les ronds qu’il utilise aussi bien dans ses toiles, que dans ses peintures murales et ses papiers peints. Des ronds strictement alignés qui peuvent évoquer des oeuvres de Francis Picabia ou d’Olivier Mosset. Peints sur de vastes surfaces monochromes, ils paraissent flotter sur la toile ou au contraire la perforer. La toile ci-contre pourrait avoir été peinte par n’importe qui. Ce à quoi John Armleder ajoute : « N’importe qui peut faire un Rembrandt, un Veermer ou un Picasso, voire même un Armleder, mais n’importe qui ne l’a pas fait ».

  • Baptisia leucantha, 2008, techniques mixtes sur toile, 200 x 200 cm

    Sur ces grandes toiles monumentales, John Armleder a laissé couler la peinture des pots. Le résultat est un « laissé faire ». En se mélangeant à des vernis et autres fixatifs déversés sur un mode similaire, les coulées de peinture produisent d’importantes cascades colorées étrangement cloquées, sans que l’artiste y impose aucun sens.

  • Sans titre, 2000, installation de papier peint et peinture sur toile

    John Armleder s’amuse beaucoup des résurgences d’Op Art et de psychédélisme que provoque l’installation de ses toiles sur un fond qu’elles reproduisent elles-mêmes, sorte de camouflage de l’oeuvre exposée, dérobant à la vue les qualités iconiques du tableau.


    John Armleder est célèbre pour les confrontations inattendues qu’il opère entre un tableau et un objet. Le plus souvent, lorsqu’il fait son exposition dans un musée ou une galerie, il choisit un tableau de la collection du lieu où il se trouve et un objet, appartenant ou pas au lieu : cela peut être un meuble design, une chaise de bureau, des boîtes, des plantes en plastique, des animaux empaillés… Il peut aussi utiliser ses propres peintures. Fortement intéressé par la dimension décorative que prend un tableau dans un intérieur et les relations que l’oeuvre entretient avec les autres objets de la pièce, l’artiste a réalisé bon nombre d’ensembles peinture/meuble qui interrogent ce rapport et où couleur et formes vont provoquer une aventure visuelle et décupler des sens multiples et des histoires possibles.

  • Sans titre, Furniture Sculpture 167, 1987

    A partir de 1979, John Armleder réalise les célèbres Furniture Sculptures qui sont des réemplois de meubles ordinaires. Superposés selon des accords de volumes ou de couleurs, ils sont souvent mis en relation avec un tableau ou une peinture murale ; ils accèdent au rang d’oeuvres d’art. Le geste de l’artiste se résume au choix, sans que sa main joue réellement un rôle.

  • Furniture Sculpture, AH (Enil Aekat) , 2006 lampes, sofa, peintures rayées

    En 2006, John Armleder réalise une grande exposition rétrospective de son travail au MAMCO de genève, un des plus grands lieux d’art contemporain en Europe, où il remplit 4 étages et 30 salles de peintures, d’affiches, de dessins, de sculptures… Il crée tout un magasin d’oeuvres qui ressemblent à des objets et d’objets qui ressemblent à des oeuvres. Les meubles posés devant les murs peints et les toiles jouent avec les lignes et les couleurs qui habillent de la salle.

  • Sunny side up (FS), 2008

    Cette Furniture sculpture s’inscrit bien dans la lginée du travail de John Armleder. Sur un mur peint métalisé recouvert d’araignées blanches réalisées au pochoir est accroché un grand tableau rouge et beu contre lequel est calée une chaise longue en bois retournée. Quelque chose d’icongru et en même temps de famlier semble naître du hasard de la rencontre des objets, des motifs, des couleurs, des formes et des matières.



    Citations John M. Armleder




    "Je ne suis malheureusement pas encore arrivé à entrer dans un musée et à ne pas reconnaître une de mes pièces."

    "J'adore faire mes tableaux, mais j'aime aussi qu'on les fasse pour moi. Je suis très loin de cette figure habitée de l'artiste dans l'atelier comme Hartung. C'est dans ce sens que l'on peut croire que mon oeuvre est conceptuelle, parce que je fais les tableaux après qu'ils sont terminés. C'est de l'exécution. Je remplis un schéma présupposé et j'utilise ce qui est à disposition. Si je veux faire un monochrome rouge et que je n'ai que du bleu, je le fais en bleu. A la fin, c'est égal, c'est toujours le monochrome rouge que je voulais faire. Le fait qu'il apparaisse bleu est relatif."

    "Il n'y a aucun écart entre l'art et tout autre objet, l'art n'est pas singulier, il ne sert absolument à rien, l'art est seulement inévitable."



    Expositions John M. Armleder (sélection)




  • 2008 : Par ailleurs, château des Adhémars à Montélimar



    Vidéo John M. Armleder








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