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peinture

Abstractions 50, l'explosion des libertés

Atelier Grognard, Rueil-Malmaison

Exposition du 9 décembre 2011 au 19 mars 2012




abstractions 50
Exposition Abstractions 50, l'explosion des libertés, Atelier Grognard, Rueil-Malmaison

L'Atelier Grognard de Rueil-Malmaison présente une exposition sur la peinture abstraite des années 50 intitulée "Abstractions 50, l'explosion des libertés"

"Depuis près de deux siècles, Paris représentait aux yeux de beaucoup d'artistes étrangers, le creuset d'une liberté d'expression acquise avec les idées des philosophes des Lumières et des Droits de l'Homme.

De Van Dongen à Picasso ou Gris, de Modigliani, Soutine, à Mondrian ou Arp, de Sévérini à Picabia ou Brauner, tous les mouvements picturaux importants du XXème siècle (illustrés par ces créateurs venus rejoindre les artistes français) se sont pour l'essentiel développés à Paris : Fauvisme, Ecole de Montparnasse, Cubisme, Futurisme, Dadaïsme, Surréalisme, Plasticisme... Ces mouvements tiendront pour la plupart un rôle important, à travers le jeu des formes et des couleurs, dans la disparition progressive du figuré.

Si l'Abstraction naît en Russie avec Kandinsky vers 1909 et se poursuit avec Malevitch et le Constructivisme, ses prolongements s'expriment par les mouvements "Cercle et Carré" et "Abstraction Création" qui voient le jour à Paris dans l'entre-deux-guerres.

Parallèlement au développement logique de cette abstraction géométrique, le vent de liberté qui souffle à la fin de la seconde guerre mondiale voit l'explosion de formes d'expressions nouvelles, s'opposant souvent violemment entre elles, mais regroupées sous le vocable "Abstraction Lyrique".

Cette métamorphose s'exprime aussi bien au sein de galeries reconnues (Carré – Jeanne Bucher notamment) que de galeries nouvellement créées qui, après Drouin, Maeght, s'appellent Colette Allendy, Lydia Conti, Nina Dausset, Denise René, Arnaud, Dubourg, Fachetti, Craven, les Deux Iles etc... et est portée par des critiques tels que Tapié, Charles Estienne, Léon Degand, Alvard, van Gindertaël, Ragon.

L'exposition propose un panorama (allant de 1944 à 1964) le plus large possible de ces deux tendances non figuratives – géométrique et lyrique – qui constituent, à côté de la figuration encore dominante, l'aspect le plus novateur de la "Seconde École de Paris".

Cette "École" compte autant de vocabulaires plastiques que de peintres. Ce foisonnement se traduit, pour certains, par une sorte de libération du "moi-profond" mû par l'Élan vital, la Nature, ou le Sacré... pour d'autres, elle continuera à prendre la forme de structures plastiques où la sensibilité sera subordonnée à l'intelligence et à la raison.

Cela se traduit, pour les premiers, par une succession de mouvements qui s'affranchissent de la forme au profit de la couleur, de la matière, du geste ou de la composition : gestuel, matiériste, paysagiste abstrait, nuagiste, lettriste.

Certains fondent leur création en s'imposant des contraintes sous trois formes :

  • La couleur, avec le noir par exemple : Soulages, Marfaing...
  • La forme, avec la géométrie : Dewasne, Deyrolle, Mortensen, Holley, Vasarely...
  • L'expression, le signe, avec par exemple avec le lettrisme : Noël, Quentin, Don Fink...

    D'autres choisissent l'entière liberté de créer par :

  • Le geste pur : Bryen, Mathieu, Schneider, Hartung, Degottex...

    ou par une transcription moins directe faisant appel :

  • Aux croyances : Manessier, Bertholle, Zack...
  • Aux origines : Atlan, Poliakoff, Viera da Silva, Rezvani, Chu Teh Chun...
  • À la nature : Tal Coat, Bissière, Le Moal, Nallard...

    La richesse de la scène parisienne de cette époque, témoignage de sa prééminence, empêche de cerner la complexité des différentes tendances qui se sont exprimées d'autant plus que certains de ces artistes ne sont passés que temporairement par l'Abstraction (Fautrier, de Staël, Dubuffet, Chaissac, Chastel, Leroy) et oblige donc à une certaine modestie.

    L'Abstraction qui aura été le mode d'expression privilégié de cette seconde Ecole de Paris aura permis à ces créateurs femmes et hommes de traduire leur intériorité de la façon la plus personnelle en laissant à l'oeil de l'amateur la pleine liberté d'interprétation de ces instantanés de vie.

    Cette exposition regroupe près de quatre-vingt-dix oeuvres peu montrées, qui proviennent, pour l'essentiel, de collectionneurs privés."

    François Callu Mérite et Sylvain Féat

    L'exposition Abstractions 50, l'explosion des libertés est à voir à l'Atelier Grognard de Rueil-Malmaison du 9 décembre 2011 au 19 mars 2012.



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