Il y a deux ans je quittais la « Maison fleurie »

Pour retrouver les obligations de ma vie

Très tôt le matin je m’étais préparée

Afin de rejoindre mon cercle de vie bien fermé.



Là-bas, pas de contingence, délassement et repos

Pilules, cours divers modifiaient mon cerveau

Je me laissais vivre et j’attendais le retour

De ma famille aimée et ceci jour après jour.



Pourtant un être me manquait, ma petite Sweety

Ludo l’emmenait de temps en temps avec lui

Je l’embrassais et la serrais dans mes bras

A cet instant là plus aucun soucis ni tracas.



Le mardi et le vendredi visite de Nicolas

De ma chambre j’épiais le bruit de ses pas

Son sourire plaisant favorisait le bien-être

Mais attention de ne pas contrarier le maître.



Chaque matin Francis me téléphonait

Avant de commencer sa journée étirée

Midi et soir il me rendait visite

Puis le soir, épuisé, s’en retournait bien vite.



Aussitôt passée à l’infirmerie où je croisais des connaissances

Quelques mots échangés signalaient notre présence

Sitôt fait ma chambre je regagnais

Couchée j’écoutais Mylène qui bien sûr me faisait pleurer.



Annick Moreeuw, le 4 août 2008


Lire les commentaires     Ajouter un commentaire