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Opéra en plein air 2011Bioghraphie Christophe Malavoy |
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Divers lieuxTournée 2011Article de référence : Opéra en plein air 2011 Christophe Malavoy fait ses premiers pas au Cours Raymond Girard avant d’entrer au Conservatoire de la Rue Blanche.
Il y rencontre ceux qui, comme lui, formeront la troupe dirigée par Stuart Seide. Trois spectacles élisabéthains verront le jour et connaîtront un vif succès, Troïlus et Cressida de Shakespeare, Dommage qu’elle soit une putain de John Ford, et Mesure pour Mesure de Shakespeare. Même si on l’avait déjà aperçu dans quelques films dont Le Dossier 51 et Le Voyage en douce de Michel Deville, il n’obtient son premier rôle important au cinéma qu’en 1982 dans Family Rock de José Pinheiro, qui lui vaut le César du Meilleur Espoir. C’est en 1985 qu’il se fait connaître du grand public avec Péril en la demeure qui consacre Michel Deville comme l’un de nos meilleurs réalisateurs. La même année, il reçoit le Prix Jean Gabin et tourne Bras de fer de Gérard Vergez, un des films les plus originaux sur la période de l’occupation. Il enchaîne avec le premier film de Régis Wargnier, La Femme de ma vie, pour lequel il reçoit une nomination pour le César du Meilleur acteur. La critique le consacre pour ce rôle de violoniste alcoolique. Après une escapade réussie dans la comédie avec un film de Claude Zidi, Association de Malfaiteurs, il tourne avec Robert Enrico une émouvante adaptation du livre de Françoise Sagan, De Guerre Lasse. Son interprétation remarquée lui vaut une autre nomination pour le César du meilleur acteur. Le cinéma Italien lui propose de rencontrer des partenaires de qualité comme Charlotte Rampling et Massimo Girotti dans Rébus de Massimo Guglielmi, d’après une nouvelle d’Antonio Tabucchi. Le film est éclairé par le chef-opérateur de Visconti puis de Fellini, Guiseppe Rotunno. Quelques temps plus tard c’est un film de Cristina Commencini qui réalise une comédie sentimentale et libertine dans l’aristocratie du XVIIIeme, I Divertimenti della vita privata, avec notamment Vittorio Gassman et Giancarlo Giannini. En France, Christophe Malavoy poursuit son goût pour l’histoire avec un film original sur le Second Empire, La Soule de Michel Sibra, où il incarne un hussard de l’armée napoléonienne, puis c’est une grande aventure qui l’attend en Guyane où il incarne l’aventurier Jean Galmot, une grande fresque en cinémascope réalisée par Alain Maline qui relate la vie épique et tumultueuse de cet homme hors du commun qui après avoir été chercheur d’or, mena le combat courageux pour affranchir ses frères noirs de l’esclavage politique, et dont la mort tragique par empoisonnement déclencha des émeutes sanglantes à Cayenne. Christophe Malavoy rapportera de cette aventure très marquante un ouvrage, D’étoiles et d’exils -Editions Flammarion - et quelques dessins à l’encre de Chine(Mon Carbet sur L’Oyapock). Claude Chabrol fait appel à lui pour incarner Rodolphe, l’amant de Madame Bovary avec Isabelle Huppert. Il retrouve le cinéaste qui l’avait déjà dirigé quelques années plus tôt dans une adaptation du roman de Patricia Highsmith, Le Cri du hibou aux côtés de Mathilda May.
Christophe Malavoy revient au théâtre qui lui offre de très beaux rôles comme celui de l’abbé de Pradts dans La Ville dont le prince est un enfant de Henry de Montherlant, dans une mise en scène de Pierre Boutron, qu’il joue au théâtre Hébertot, puis en tournée, avec un jeune débutant à ses côtés dans le rôle de l’élève Sevrais, Guillaume Canet. Cette interprétation le hisse au premier plan. Christophe Malavoy porte lui-même à l’écran pour Arte une adaptation de la pièce, avec Michel Aumont dans le rôle de l’abbé Supérieur. La critique est unanime sur la qualité de la réalisation et le film reçoit cinq nominations aux Sept d’Or. L’attirance pour l’écriture s’affirme chez le comédien, et il publie chez Flammarion un roman poignant sur la guerre de 14, Parmi tant d’autres, où il évoque l’agonie de son grand-père, André, tombé au champ d’honneur en 1915 en Champagne... Il reçoit pour cet ouvrage le Prix du Livre de l’été à Metz. Quelques années plus tard, il portera à l’écran son roman sous le titre Ceux qui aiment ne meurent jamais et interprétera le rôle de son grand-père. Plusieurs ouvrages suivront, La brûlure du jour aux éditions de la Renaissance, J’étais enfant pendant la guerre aux éditions de la Martinière, À hauteur d’homme aux éditions Flammarion, et Lettres de résistances aux éditions Pocket. Christophe Malavoy se fait de plus en plus présent au théâtre qui lui procure de grands textes à travers des auteurs aussi différents que Luigi Pirandello, Jean-Marie Besset, Miguel del Castillo, William Gibson, Sacha Guitry ou encore Romain Gary qu’il incarne magnifiquement au théâtre du Petit Montparnasse et pour lequel il reçoit une nomination aux Molière dans la catégorie “Seul en Scène”. Il en signe également l’adaptation et la mise en scène. Après deux films réalisés pour Arte, il réalise au cinéma Zone Libre qu’il adapte de l’oeuvre éponyme de Jean-Claude Grumberg avec notamment Mathilde Seigner, Jean-Paul Roussillon et Tsilla Chelton. Depuis son court-métrage Off, réalisé à Cannes en 1981, où il fait preuve d’un tempérament burlesque et d’une véritable audace artistique, Christophe Malavoy affirme aujourd’hui sa personnalité et son talent dans la réalisation de projets personnels.
Prochaine étape, un film sur Louis-Ferdinand Céline : Céline, Cavalier de l’Apocalypse dont il vient
d’achever l’écriture du scénario.
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