Festival de musique ancienne et baroque de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache

La XXIVème édition du Festival de musique ancienne et baroque de l’abbaye de Saint-Michel en Thiérache propose une nouvelle série de rendez-vous inscrits dans sa formule originale des dimanches complets de musique, au plus haut niveau d’exigence artistique.

Douze concerts jalonnent ainsi le programme 2010 au fil de cinq dimanches consécutifs, du 6 juin au 4 juillet, avec deux ou trois programmes différents par journée (11h30, 14h30 et 16h30), encadrant le déjeuner susceptible d’être pris sur place (13h) et une rencontre conviviale dans le cloître avec les artistes (15h ou 15h30).

Un thème spécifique oriente toujours chaque dimanche dans une direction historique ou esthétique particulière, ménageant une diversité instrumentale et vocale à travers des horizons contrastés.

En 2010, une journée avec le Collegium musicum associe Bach et Telemann (6 juin), un Jardin anglais foisonne autour de Purcell et de ses contemporains (13 juin), des Lumières napolitaines éclairent le violon et la voix (20 juin), un essor de la musique française traverse un siècle, d’Henri IV à Louis XV (27 juin), et le génie dramatique italien s’exprime entre poésie et dialecte populaire (4 juillet).

Toujours en résidence au festival et dans l’Aisne, où il anime auprès des conservatoires un Atelier départemental de musique ancienne, Fabio Bonizzoni et La Risonanza proposent un nouveau cycle, après celui consacré aux cantates italiennes de Handel achevé en 2009 : un parcours sur le thème de la Sérénade, engagé cette année avec une oeuvre rare d’Alessandro Scarlatti, avec une prestigieuse distribution vocale.

D’autres fidèles sont encore présents, à l’instar de Philippe Jaroussky, Jordi Savall ou Café Zimmermann. Mais l’édition 2010 sera aussi celle de retrouvailles avec Les Folies françoises ou La Cappella de Turchini, et de premières rencontres avec Le Cercle de l’Harmonie, Luis Beduschi et Johannette Zomer, Tre Bassi, Amandine Beyer et Gli Incogniti, Liuwe Tamminga ou L’Yriade de Cyril Auvity.

Inscrit dans le cadre de l’action de développement musical menée par l’ADAMA avec le concours du Conseil général de l’Aisne, le festival constitue l’événement baroque du nord de la France dans un site privilégié, en parfaite adéquation avec le répertoire dont il est l’écrin, à la faveur de journées mêlant plaisir artistique et détente touristique.