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Yolanda Gutiérrez |
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Yolanda Gutiérrez présente son premier projet en France en 1997 à l’occasion de la treizième édition des Ateliers Internationaux du FRAC des Pays de la Loire. Elle bénéficie en 1999 d’une exposition individuelle à la Galerie Nationale du Jeu de Paume dans le cadre du cycle "Americana" et participe à l’exposition "México Eterno" au Petit Palais en 2000.
En 2001, Yolanda Gutiérrez réalise Agualuna, un serpent flottant sur la pièce d'eau centrale du Parc Saint- Pierre à Amiens, dans le cadre d’une commande publique, et participe à l’exposition "Metropolis Mexica" du Musée de Picardie.
Parmi les événements artistiques internationaux auxquels Yolanda Gutiérrez prend part, citons sa participation à la Biennale de La Havane en 1994, à la Biennale d’Istanbul en 1997 et à la Biennale Site Santa Fe en 1994 et en 1999.
Yolanda Gutiérrezt réalise une installation pour le Pavillon du Mexique à l’Exposition Universelle de Hanovre en 2000 et deux installations pour le Pavillon mexicain à l’Exposition Universelle de Aichi au Japon en 2005. Elle expose régulièrement au Mexique, notamment au Musée d’Art Contemporain Carillo Gil de la Ville de Mexico en 1997 et au Musée Amparo de Puebla en 2000.
Yolanda Gutiérrez réalise principalement un travail de sculpture objectuelle et des installations avec du matériel naturel, ainsi que des oeuvres in situ en pleine nature, à finalité écologique. En 1995, après le passage dévastateur de l’ouragan Roxana sur l’île mexicaine de Cozumel - où elle vit à l’époque - elle réalise Retoño (rejeton), un refuge pour les oiseaux au milieu d’un lac sur cette île. Au printemps 2008 elle est invitée à une résidence d’artistes au Domaine de Chamarande où elle conçoit deux installations écologiques.
Yolanda Gutierrez partage la philosophie précolombienne selon laquelle la divinité se manifeste dans tous les aspects de la nature. Elle utilise souvent des matériaux naturels pour son art objectuel. Elle recycle des ossements d’animaux, des plantes et des objets souvent combinés avec de la terre, de la paille, des pierres, des coquilles d’escargots et autres, les assemblant et les articulant parfois dans l’espace grâce à des liens invisibles, de façon à ce qu’elles ne paraissent pas construites de ses mains mais découvertes dans leur environnement naturel. Leur poésie, qui est un cantique à la vie, tend à réanimer l’esprit végétal et animal à travers des associations qui prennent en compte le respect de l’ordre naturel, de la mort et de la vie.
L'oeuvre de Yolanda Gutiérrez s’inspire à la fois du christianisme, du chamanisme amérindien, de la Torah et des doctrines bouddhistes zen. Plutôt que de les confronter, elle combine ces sources d’inspiration d’origines différentes pour en tirer la quintessence et offrir une traduction plastique des interrogations métaphysiques ancestrales des hommes. Yolanda Gutiérrez travaille avec la nature et sur le thème de la nature. Celle du monde qui nous entoure mais aussi la nature humaine dans toute sa dimension spirituelle.
"Je vois des similitudes entre ma sculpture et le haiku japonais, qui s’efforce de réduire
la quantité de mots au minimum." Yolanda Gutiérrez