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Yayoi Kusama |
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Centre Pompidou, ParisExposition du 10/10 2011 – 09/01 2012Le Centre Pompidou consacre, pour la première fois en France, une rétrospective à l’oeuvre de Yayoi Kusama, considérée comme l’une des plus célèbres artistes contemporaines au Japon. A travers 150 oeuvres réalisées entre 1949 et 2011, l’exposition rend hommage à une artiste inclassable dont l’influence a été considérable (de Warhol à Mike Kelley) et qui captive encore les plus jeunes artistes contemporains. Très tôt, Yayoi Kusama place les motifs récurrents des fleurs ou des images liées aux hallucinations qui la submergent depuis l’enfance au coeur de ses dessins et de ses peintures. Son oeuvre se radicalise dès son arrivée à New York en 1959. Cette radicalité s’impose de la peinture à la sculpture, des environnements aux collages, des happenings aux films ou aux installations. De retour au Japon depuis 1973, l’artiste vit entre son atelier et un hôpital psychiatrique où elle entreprend un travail d’écriture.
Yayoi Kusama, du 10 octobre 2011 au 9 janvier 2012 par centrepompidou
Depuis les années 1980, Yayoï
Kusama a obtenu une reconnaissance internationale
notamment à travers ses environnements « infinis »,
caractérisés par la répétition hypnotique des formes.
En arrivant à New York en 1958, l’artiste réalise ses premiers monochromes blancs Infinity Nets de grande dimension (pouvant aller jusqu’à 11 m de long), traduisant ainsi son obsession de l’infini. En 1960 et 1961, elle poursuit ce travail et simultanément elle introduit la couleur en en privilégiant trois, récurrentes dans son oeuvre : noir, rouge, jaune. (Infinity Nets Yellow, 1960, National Gallery of Art, Washington).
Kusama aborde le domaine de la sculpture dès 1961. Ses sculptures textiles sont composées d’objets du quotidien ramassés dans les rues de New York (canapé pour la première de la série Accumulation n°1, table, chaise, etc...) qu’elle hérisse de formes phalliques blanches faites en tissu rembourré, ses draps découpés et cousus. Aggregation : One Thousand Boats Show (1963, coll. Stedelijk Museum, Amsterdam), première installation de Kusama, reprend le principe des accumulations tout en l’insérant dans un (véritable) environnement. L’image du bateau est répétée sur les murs de la boîte noire dans laquelle il est installé. Une oeuvre majeure de cette période, My Flower Bed (1962), qui appartient aux collections du Mnam, conclut cette série.
À partir de 1966, Kusama réalise ses premiers happenings à l’intérieur même de ses environnements, Peep Show et Phalli’s Field. Puis vient le temps des performances dans les rues de New York, Walking Piece, 14th Street et la série des Anatomic explosions. Le climat transgressif, politique et sexuel du New York des années Peace and Love transparaît avec force dans cette partie de son oeuvre. De nombreuses performances inédites seront exposées sous forme d’archives photos et vidéos.
En 1973, Kusama rentre définitivement au Japon dans un état psychique fragile. Une période sombre, illustrée par certains collages (War 1977 ; Who I commited suicide, 1977 coll. Museum of Contemporary Art, Tokyo), s’ouvre alors. En 1977, elle choisit de vivre dans un hôpital psychiatrique, travaillant quotidiennement à son atelier :
Disposées à l’horizontale, au sol, et constituées de tissu rembourré de forme organique, elles sont combinées de façon informelle pouvant occuper un espace de large dimension (Clouds, 1982, courtesy Ota Fine Arts, Tokyo , coll. de l’artiste ; The Moment of Regeneration, 2004, courtesy Victoria Miro Gallery, Londres et Yayoi Kusama studio, Tokyo)
Dans les années 1980 et 1990, Kusama entreprend la création de polyptiques de très grand format, des peintures suggérant une expansion sans fin du champ visuel, poursuivant l’idée de la répétition et de l’infini (Yellow Trees, 1994, coll. Forever Museum of contemporary Art, Akita ; Flame, 1992, coll. part)
L’artiste reprend ses premières expérimentations new-yorkaises environnementales : générant des espaces clos, elle poursuit son thème de l’infini en développant l’usage du miroir combiné au motif du dot, aboutissant à ce qui relève à la fois d’une chambre de méditation et d’un lieu d’immersion. (Dots Obsession, 1998, coll. Les Abattoirs, Toulouse ; Infinity Mirror Room, 2011, coll. Yayoi Kusama).
Un ensemble sans précédent de 31 peintures sera présenté dans l’exposition. Kusama peint
quotidiennement sur des toiles placées horizontalement, reprenant ainsi la tradition de la peinture
orientale et de la calligraphie. Pouvant peindre jusqu’à une oeuvre par jour, l’artiste appréhende
ce geste, à l’instar de toute son oeuvre, comme un exorcisme qui lui permet de mettre au jour l’univers
chaotique de sa psyché (Eyes of Mine, 2010 ; Spring Has Come, 2010, coll. Yayoi Kusama).
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