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Werner Büttner |
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Après avoir abandonné ses études de droit, Werner Büttner s’installe à Berlin. Au début l’artiste n’utilise que du noir et du blanc. En 1977, Büttner publie le premier numéro de la revue de la ligue "Dum Dum" avec son ami Albert Oehlen ainsi que quelques textes et dessins. Avec ce dernier, il réalise des peintures murales et enregistre un disque.
Pour Büttner l’art réunit l’ensemble des domaines artistiques : la littérature, la peinture, la sculpture, la poésie et la musique. Son intérêt pour la relation entre les mots et les images est lié à sa passion des langues.
Büttner participe à plusieurs projets avec Martin Kippenberger comme par
exemple l’exposition "Elend" (la misère) dans le "Bureau" de ce dernier à Berlin en 1979. En 1981, une première exposition
personnelle lui est consacrée dans la galerie Max Hetzler à Stuttgart. En 1989, il devient professeur à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts
de Hambourg.
Faisant suite à l'exposition "Welcome to accès interdit" présentée au FRAC Poitou-Charentes à Angoulême, cette seconde exposition de Werner Büttner permet de découvrir une figure de la peinture allemande, dont le travail comme le nom restent peu connus en France (trop souvent occultés par ceux de Martin Kippenberger, personnalité emblématique du groupe dont Albert Oehlen et Werner Büttner constituèrent le noyau dur dans les années 80).
Pour ce digne héritier de Dada, à la gouaille de Rabelais, à l'humour et l'engagement décapants, les mots et les images sont les matériaux premiers, d’où qu’ils proviennent, de la littérature comme des tabloïds, des magazines de mode comme des livres d’art. Associés, triturés, bousculés dans ses peintures, ils dépeignent sans aucun cynisme mais avec lucidité et poésie, l’absurdité d’«Un monde à l’envers» (Verkehrte Welt, titre de sa toute récente exposition personnelle aux Deichtorhallen à Hambourg).
Drôles et terribles, ses oeuvres génèrent autant par collision que collusion des images (et des pensées) surprenantes et subversives, nourries de l’espoir véritablement indéfectible que, tel Candide, Werner Büttner a dans le genre «humain trop humain».