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Voici Paris, Modernités photographiques, 1920-1950

La collection Christian Bouqueret

Centre Pompidou, Paris

Exposition du 17 octobre 2012 - 14 janvier 2013




Le Centre Pompidou présente l'exposition "Voici Paris, Modernités photographiques, 1920-1950. La collection Christian Bouqueret."

"Voici Paris" dresse le portrait de la création photographique pendant l'entre-deux guerres. Paris aimante alors toutes les forces vives de la scène artistique internationale et les avant-gardes s'emparent de la photographie pour inventer la vision moderne. Les commissaires de l'exposition sont Quentin Bajac et Clément Chéroux.

A travers les oeuvres de Man Ray, Kertész, Dora Maar, Krull, Brassaï mais aussi Moral, Steiner et Zuber, Voici Paris raconte cette histoire qui commence avec les expérimentations photographiques de Man Ray et l'émergence du surréalisme, se poursuit avec les questionnements politiques et sociaux et s'ouvre sur l'avènement de la presse illustrée.

En 2011, le Centre Pompidou fait l'acquisition de la collection de Christian Bouqueret, le dernier grand ensemble de photographies sur les années 1920-1950 encore en mains privées en France. Le fonds conserve plus de 7 000 tirages d'époque, répartis en une centaine d'ensembles monographiques parmi lesquels figurent les plus grands photographes présents à Paris à cette époque.

L'exposition, qui comprend près de 300 tirages, est organisée en cinq sections thématiques qui correspondent aux grandes tendances de l'époque : les inventions formelles de la Nouvelle Vision, l'oeil halluciné du surréalisme, une veine documentaire attentive aux réalités sociales, une autre plus illustrative s'inscrivant dans l'essor de la presse ou du livre et enfin une résurgence néoclassique. Toutes participent à l'une des périodes les plus flamboyantes de l'histoire de ce médium, celle où s'invente la vision moderniste.



Parcours de l'exposition Voici Paris

  • L'oeil nouveau

    La Nouvelle Vision qui se développe à Paris à partir du milieu des années 1920 défend une photographie libérée de la tradition picturale et qui, selon le principe moderniste, cherche à définir ses propres spécificités. Elle prend volontiers pour sujets les signes les plus ostensibles de la modernité : le gramophone, l'automobile, la machine, l'architecture de fer ou de verre. Elle revendique une écriture très graphique qui flirte souvent avec l'abstraction. Son traitement de l'humain est rarement naturaliste ; elle aime transfigurer les corps par la surimpression, la solarisation, la fragmentation et le gros plan.

  • Documents de la vie sociale

    La crise de 1929, la récession économique, la victoire du Front populaire aux élections de 1936, incitent les photographes à prendre davantage en compte la réalité sociale. Ils photographient la France au travail : les petits métiers, les conditions de vie des ouvriers ou des paysans. Dès les premières lois sur les congés payés, ils fixent également la ruée vers les loisirs, l'essor des sports en plein air et l'apprentissage du temps libre.

  • L'imagier moderne

    Dans les années 1920 et 1930, Paris est le centre névralgique d'un développement sans précédent de l'édition photographique, de la presse illustrée et notamment des magazines. La capitale attire les photographes de l'Europe entière qui voient dans cet essor un moyen de subsistance, mais aussi d'expression. C'est là une nouvelle étape des rapports entre le texte et l'image qui tend à la fusion des deux en un seul et même langage moderne.

  • L'intérieur de la vue

    À Paris, dès le milieu des années 1920, la photographie est mise au service du surréalisme. De l'image documentaire la plus simple aux expérimentations de laboratoire les plus élaborées, toutes les forces de sidération de l'image photographique sont alors systématiquement utilisées. En exploitant au maximum le « réalisme » photographique ou, au contraire, en le retournant comme un gant, les artistes proches du mouvement trouvent alors dans la photographie l'image « sur-réaliste » même.

  • Retour à l'ordre

    Face aux excès du modernisme, les années 1920, et surtout 1930, sont marquées, à Paris comme ailleurs, par une résurgence des tendances les plus classiques. Ce néoclassicisme photographique se traduit par la multiplication d'images relevant des catégories traditionnelles de l'histoire de l'art : l'antique, le nu, le drapé, la nature morte ou le portrait.


    Voici Paris, du 17 octobre au 14 janvier 2013... par centrepompidou


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