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Regards sur Marie |
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Hôtel-Dieu du Puy-en-VelayExposition jusqu'au 3 octobre 2011Pour animer sa programmation, l'Hôtel-Dieu proposera de nombreuses expositions temporaires dans les salles du 4ème étage. Pour la première, l'Hôtel-Dieu frappe un grand coup grâce à un partenariat inédit avec le plus grand musée du monde ! Le Louvre en province, c'est très rare. Du 11 juin au 3 octobre, les habitants de Haute- Loire et les touristes en séjour pourront découvrir des chefs-d'oeuvre reconnus parmi les plus grands. Incontestablement, exposer 26 oeuvres du Louvre au Puy-en-Velay constitue le point fort de la saison touristique pour l'ensemble du département. C'est en effet une des rares occasions de voir des oeuvres du plus grand musée du monde en dehors de la capitale. Les habitants de Haute-Loire doivent se rendre compte de la chance qu’ils ont d’avoir à leurs portes une exposition de cette valeur. Le rayonnement national et international voulu pour l’Hôtel-Dieu sera au rendez-vous. Le thème "Regards sur Marie" a été dicté par le lieu même, sur le flanc de la cathédrale, qui accueillait malades et pèlerins venus rendre hommage à la Vierge noire.
26 oeuvres du Louvre y dialoguent avec des prêts exceptionnels d’autres institutions, Beaubourg, le musée Bourdelle, le musée d’Orsay et quelques chefs-d’oeuvre, parfois méconnus ou peu visibles, conservés dans les églises de la Haute-Loire.
A travers cette sélection d’une soixantaine
de tableaux, sculptures et objets, divers
“regards’’ seront posés sur la figure de la
Vierge, du IVe siècle à la photographie,
de l’Orient à l’Occident, à travers des chefsd’oeuvre
de Titien, La Tour, Ingres, Manessier,
Lurçat, Lipchitz…
La première section invite à réfléchir sur le fragile trait d’union qu’est la Vierge entre les trois religions du livre, à travers des oeuvres paléochrétiennes, byzantines, coptes, orthodoxes et islamiques.
La première grande salle suit le déroulement du récit évangélique et permet de mesurer la présence assez discrète de la Vierge dans celui-ci. Elle s’ouvre par l'Annonciation de Giulio Cesare Procaccini jusqu’à la Vierge au pied de la croix, en albâtre, provenant de la cathédrale de Cambrai. La deuxième grande salle évoque d’autres aspects : épisodes tirés des évangiles apocryphes, images de dévotion, représentations symboliques ou traditionnelles. Une section est dévolue au pèlerinage à la Vierge noire et au Salve Regina, la célèbre antienne que la tradition dit composée au Puy-en-Velay, autour du tableau de Manessier prêté par le musée des Beaux-Arts de Nantes.
L’exposition s’achève sur l’iconographie glorieuse de la Vierge, son couronnement et son identification avec la femme de l'Apocalypse, magnifiquement représentée par l’immense tapisserie de Jean Lurçat, exceptionnellement prêtée par l’église du Plateau d’Assy.
Elle trouve son épilogue dans le groupe
de Lipchitz, Entre Terre et ciel, qui
évoque le pouvoir d’intercession de la
Vierge. Le sculpteur y a ajouté cette
inscription, pleine de confiance dans
l’universalité de cette figure maternelle :
« Jacob Lipchitz, juif fidèle à la foi de ses
ancêtres, a fait cette Vierge pour la
bonne entente des hommes sur la terre
afin que l’Esprit règne ».
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