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Paris vaut bien une messe ! |
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Le décor de cette pompe funèbre ambitieuse sous la conduite de l’architecte de cour et dessinateur Giulio Parigi a donné lieu à un important programme iconographique et pictural évoquant les hauts faits et le sage gouvernement du roi défunt. Les vingt-six grandes toiles en grisaille qui le constituent (dont dix-neuf subsistent) sont exécutées par des artistes toscans proches des Médicis, parmi lesquels Jacopo da Empoli, Bernardino Poccetti ou Francesco Curradi : un véritable travail collectif qui habilla très temporairement les murs de la basilique San Lorenzo, toute drapée, pour la circonstance, de tentures funèbres. Cet ensemble, bien que de présentation éphémère, eut pourtant une réelle influence : il fut source d’inspiration pour la série de peintures de Rubens commandées par Marie de Médicis pour la décoration du Palais du Luxembourg.
Conçue pour commémorer l’assassinat d’Henri IV, premier roi de France et de Navarre, cette exposition prend un relief particulier au château de Pau, ville où naquit le «bon Roi Henri» ; elle propose la découverte de cet ensemble inédit d’oeuvres italiennes qui témoignent de la vitalité politique des Médicis sur la scène internationale. Elle engage une réflexion qui reste très actuelle sur l’importance historique et européenne du règne d’Henri IV.
Dans les grandes salles palatiales du rez-de-chaussée du château de Pau, notamment dans la célèbre salle des cent couverts, dix-neuf de ces grandes toiles peintes en grisaille seront disposées et rappelleront les funérailles italiennes d’Henri IV. Elles seront accompagnées de portraits, de tableaux à caractère allégorique, de sculptures, de dessins et objets précieux appartenant aux collections italiennes publiques et privées.
Cette exposition sera ensuite présentée, à l’automne 2010, à Florence, au musée des Chapelles Médicis.