Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Enrichir, Restaurer, Conserver10 ans d’actions en faveur des collections du musée départemental de l’Oise |
|||
Musée départemental de l’OiseExposition du 27 janvier au 27 juin 2011La perspective de la réalisation du projet de rénovation du musée place désormais au premier rang des activités de l’équipe du musée, la réévaluation de la collection. Parallèlement à la refonte du projet scientifique et culturel, document de base pour la mise en oeuvre des étapes de la mise en valeur du site architectural, de la muséographie et de l’accueil des publics, le musée a entrepris sur trois ans son chantier des collections, avec le récolement décennal aboutissant à une meilleure connaissance des objets, examinés un par un, et à un constat précis de l’état de ce fonds patrimonial qui doit être entretenu et conservé pour les générations futures. C’est dans ce souci de préservation que le Conseil général a mis en oeuvre comme première étape, la construction de réserves neuves, pour la conservation préventive pérenne des collections mais aussi pour en faciliter l’étude, la numérisation et la programmation des mouvements d’oeuvres par roulements dans le musée rénové. Depuis la fermeture partielle obligatoire d’une partie du site, la diminution des espaces d’expositions permanentes n’a pas permis de faire partager au public dans toute son ampleur, le dynamisme de la politique d’acquisition, par les achats, les dons et donations, les legs, et aussi les dépôts et prêts de longue durée qui ont continué à enrichir les collections, en amplifiant les sections existantes. Cette politique cohérente et constante, contribue à renforcer la singularité et l’éclectisme des collections du musée de l’Oise dont le rayonnement est perceptible dans les prêts aux grandes expositions. Régulièrement depuis plusieurs années, le musée propose un focus sur une collection, la dernière en 2009, consacrée à « la nébuleuse symboliste ». En 2009 également l’exposition « L’Art au coeur de la grande guerre » était basée majoritairement sur la collection du musée. En 2008 était révélée la collection d’art abstrait des années 1950-1970, d’Yvonne et Maurice Allemand (don de leurs enfants). « Destinations céramiques », en 2006 a mis en évidence l’importance du fonds de céramiques de l’Oise. La riche collection de L’Entre-Deux-Guerres (Art Déco) en 2005. Dans la plupart des cas, chacun de ces évènements de type « sortie de réserves », est accompagné d’une publication nouvelle, ou s’appuie sur un catalogue de référence existant. La présente exposition propose cette fois un éclairage sur la diversité des collections à travers une sélection d’oeuvres acquises depuis une décennie, présentées par petits ensembles thématiques. Dans la première salle sont réunies des oeuvres restaurées, tableaux (peintures et cadres), sculptures, objets d’art, de différentes périodes. Des résultats souvent spectaculaires sont mis en évidence grâce à une documentation « avant-après » des oeuvres. Au total, est proposée au public une sélection d’environ quatre-vingt-dix oeuvres pour témoigner de la vitalité d’une collection à redécouvrir qui se distingue par de grands ensembles phares à résonance nationale et internationale, mêlant le plus possible des arts entre eux. Dans l’exposition, pour le XIXe siècle, sont évoqués, le genre du paysage (Corot, Dahl, Van den Abeele), le renouveau de la peinture religieuse (Delaroche, Bénouville, Landelle, Thomas Couture), l’orientalisme avec Decamps, le genre historique par Dedreux, etc… Pour la fin du siècle et la Belle-Epoque, le décorateur Pierre-Victor Galland (legs Klaus Otto-Preis), les créateurs Art Nouveau Gustave Serrurier-Bovy et Auguste Delaherche pour les arts décoratifs de la période, les sculpteurs Blondat, Récipon… L’Entre-Deux-Guerres est particulièrement riche de nouveaux apports : un décor d’André Maire, un grand paysage mystique de Georges Leroux, une composition animalière de Paul Jouve, des sculptures décoratives de Paul Lagriffoul, Henry Arnold, la tradition du paysage à travers le prisme nabi, de Maurice Denis à Henri de Maistre. Si la figuration persiste encore pour les indépendants Sébastien, Mazo, et Harburger, l’art abstrait s’impose après la dernière guerre, grâce à la collection Allemand (Ascain, Aguerro, Mercier, Descombin) et le récent don d’une superbe toile de Léon Zack.
La création liée au territoire isarien est également présente grâce aux achats
exceptionnels des sculptures sur bois attribuables à un atelier de Beauvais, La Vierge
au croissant et la sainte Marie Madeleine, du début du premier ¼ du XVIe siècle,
l’impressionnant Priant de Charles de Fresnoy, attribué à l’entourage de Michel
Bourdin II, (grand atelier parisien de sculpture funéraire au XVIIe siècle), monument
autrefois conservé dans une église de l’Oise. Dans le domaine de l’art ancien, les
dépôts des communes obtenus grâce à la conservation des objets d’art de l’Oise,
complète heureusement des séries assez lacunaires (L’Annonciation d’Allonne (14e
s.), le Bras reliquaire de Therdonne (XVIe s), la Sainte Famille de Claude Vignon de
Bouconvillers).
|
|||