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Mario Ceroli |
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Mario Ceroli s’impose dès 1964 avec des oeuvres en bois brut, en particulier du pin de Russie, qu’il assemble avec toute sorte de matériau, du bois brulé à la paille, du verre au plomb, en cohérence avec la poétique et l’emploi des matériaux de l’arte povera. La sculpture bidimensionnelle deviendra l’icône de son langage plastique.
Dans les années 1960, alors que les artistes du Pop Art réinterprètent les images de la vie quotidienne,
Mario Ceroli rend hommage aux grands classiques de l’histoire de l’art (hommage à Léonard de Vinci, Chapelle Sixtine, Paolo Uccello, Piero della Francesca, Andrea Mantegna) et réinterprète ses
contemporains comme Giorgio De Chirico.
Suite à l'ouverture de son espace parisien en octobre dernier avec une exposition muséale réunissant 60 tableaux de Lucio Fontana, et après avoir reçu 4000 visiteurs en 8 semaines lors de la rétrospective Alighiero & Boetti, la Galerie Tornabuoni Art poursuit son programme culturel de haut niveau en présentantdu 8 octobre au 11 décembre 2010, 50 oeuvres (des années 1960 à aujourd’hui) de Mario Ceroli, l’un des protagonistes majeurs de l’art italien d’après guerre.
Mario Ceroli fut reconnu dans le monde entier en obtenant en 1966 le prix de la sculpture à la Biennale de Venise, à seulement 27 ans, avec son oeuvre en bois «Cassa Sistina» (en hommage à la Chapelle Sixtine). L’artiste de Castel Frentano a également travaillé pour les plus grandes institutions italiennes (Sculpture du cheval de La RAI, symbole de la société italienne de télévision ; place, théâtre et église de Porto Rotondo en Sardaigne ; sculpture monumentale à l’aéroport de Rome...), pour de grands collectionneurs (Agnelli, Barilla...) et dirigé pendant 30 ans la conception de décors de grande importance sur les scènes les plus renommées : la Fenice de Venise, la Scala de Milan, le Bolchoï de Moscou, les Arènes de Vérone et l’opéra de Rome
La terminologie Arte Povera est utilisée pour la première fois en septembre 1967, soit un an après l’obtention par Mario Ceroli du Prix de la Biennale de Venise. On peut néanmoins déjà retrouver les racines des principaux aspects qui caractérisent ce mouvement lors de l’exposition réalisée à Rome en 1965 par la Galerie La Tartaruga qui avait rassemblé Ceroli, Boetti, Pascali et bien d’autres, qui seront par la suite appelés "poveristi"
L'Arte povera est une aventure intellectuelle et artistique d'une extrême radicalité, qui s'oppose aux propositions formalistes des grands courants américains de l'époque : pop'art, op'art...et qui s’impose au niveau international avec Kounellis, Boetti, Pistoletto. Refusant les maniérismes d'une société vouée à la consommation, l'Arte povera privilégie le geste créateur à l’objet, et utilise des produits pauvres (d’où son nom) bois, pierre, terre, végétaux, tissus, plastiques, néons, déchets industriels, en les positionnant comme des éléments artistiques de composition.
Et quoi de plus Arte Povera que la Cassa Sistina, une sculpture en bois brut dans laquelle le visiteur peut pour la première fois pénétrer, et dont Mario Ceroli aime à rappeler que les installateurs de la Biennale de Venise l’avaient prise pour une caisse d’emballage et avaient commencé à vouloir la démonter !
Les oeuvres de Mario Ceroli sont rares sur le marché car il a surtout réalisé des oeuvres et installations de commandes de grandes dimensions, parfois monumentales sur commissions privées et publiques. Ses oeuvres ont été présentées dans des dizaines d’expositions à travers le monde dont la dernière en date fut celle du Palazzo Grassi et du MCA Chicago "Italics" consacrée à l’art italien contemporain (27 septembre 2008 - 22 mars 2009) où il figurait aux cotés de Maurizio Cattelan, Vezzoli et Vanessa Beecroft.
C’est dans ce contexte que Tornabuoni Art dévoilera au public et aux collectionneurs
l’ensemble le plus complet jamais réuni sur l’artiste, retraçant 50 ans de travail.
L’exposition de Tornabuoni Art montrera des oeuvres importantes telles qu’une vague
en bois de 3 mètres de long ou encore une sphère en bronze "déséquilibre" de 1 mètre
de diamètre.